10 octobre 2018 - Saskatoon (Saskatchewan) - Première séance
Date : 10 octobre 2018
Lieu : Saskatoon (Saskatchewan)
Nombre total de participants
Organisations | |||
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1. | Wilf Keller, Ag-West Bio Inc. | 2. | Jeff Cutler, Canadian Light Source |
3. | Jeff Hryhoriw, Cameco | 4.. | David Froh, Economic Development Regina |
5. | Reno Pontarollo, Genome Prairie | 6. | Vic Huard, Federated Co-operative Limited |
7. | Chris Dekker, Saskatchewan Trade and Export Partnership | 8. | DonnaLyn Thorsteinson, Square One |
9. | Prabha Mitchell, Women Entrepreneurs of Saskatchewan Inc | 10. |
Ben Voss, Morris Industries Ltd. |
Principaux thèmes ou idées
- La valeur ajoutée est importante. Y a-t-il une quatrième idée pour l’économie?
- Technologie et automatisation – intégrer la technologie dans les secteurs clés.
- Inclusion – Chaque groupe a ses propres défis à relever.
- Gouvernement et réglementations – Le fardeau réglementaire est lourd et il est nécessaire de s’en occuper.
- Infrastructure – Transport, large bande.
- Utilisation de différents modèles économiques.
Q1) À quoi ressemblera une économie de l'Ouest canadien plus solide dans dix ans?
- Moins de matières premières, et davantage de produits.
- Nous devons chercher à nous diversifier davantage, par exemple en nous intéressant aux technologies propres.
- Y a-t-il une quatrième étape ou idée pour l’économie? Avons-nous la matière grise nécessaire pour y arriver?
- Les ressources sont incontournables et nous avons besoin de la valeur ajoutée agricole. Il faudra des décennies pour faire avancer le secteur de la technologie tout en limitant les effets sur les cycles des produits de base.
- D’autres améliorations de l’automatisation nous attendent au cours des dix prochaines années. Le défi sera très difficile à relever dans les zones rurales.
- Notre lien aux produits de base existera encore dans dix ans. Nous avons besoin de mesures successives au fur et à mesure de la remontée des prix des produits de base, afin de disposer de capitaux et d’avancer.
- Nous devons intégrer la technologie dans les secteurs clés. Nous disposons des supergrappes, mais où pourrions-nous utiliser l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique pour aborder les aspects clés pour la différenciation des produits?
- La plupart des entreprises dirigées par des femmes font partie du secteur des services. Il faut davantage de femmes entrepreneurs dans les secteurs à forte croissance.
Q2) Quelles sont les meilleures façons de stimuler une nouvelle croissance dans l'Ouest canadien?
- L’accès aux marchés, l’infrastructure d’exportation et les pipelines sont importants pour l’Ouest canadien.
- Pour assurer notre croissance, nous avons besoin d’une infrastructure de calibre mondial. Il est possible que Churchill ajoute 5 %, tandis qu’aucun investissement n’est réalisé pour améliorer l’infrastructure ferroviaire.
- Une promotion vigoureuse est nécessaire, car nous avons de formidables atouts. DEO peut soutenir les salons professionnels, mais il faut se montrer audacieux.
- La Saskatchewan ne doit plus penser de la même manière. Où l’économie mondiale en sera-t-elle dans dix ans, et que devons-nous faire pour nous y adapter?
- La mondialisation se poursuivant, comment pouvons-nous accroître le nombre d’immigrants riches et qualifiés? L’arrivée de 200 000 personnes supplémentaires stimulerait fortement l’activité économique de la Saskatchewan.
- Pensez à la direction que prend le monde; choisissez cinq emplacements géographiques les plus susceptibles de donner des résultats par rapport à ce que nous avons à offrir, et ciblez-les. Pendant des années, nous avons ratissé large. Compte tenu du bassin de talents et des ressources disponibles, nous devons agir de façon stratégique.
Q3) Qu'est-ce qui permettra à l'économie autochtone de continuer à croître?
- Il faut favoriser la participation des Autochtones à l’économie. Nous devons bien faire les choses pour que la participation à l’économie soit réelle.
- Seules trois ou quatre réserves permettent d’avoir une maison dont le titre de propriété permet de contracter une dette. Beaucoup de gens qui réussissent quittent les réserves, et ceux qui restent dans les réserves y perpétuent le cycle de chômage.
- Les entreprises ont encore beaucoup de travail à faire et de capitaux à obtenir pour établir une forte présence quant à la formation de la population du Nord. La confiance se bâtit petit à petit; c’est ainsi qu’au fil du temps, on voit des travailleurs issus de la 2e et de la 3e génération d’ouvriers miniers devenir des mentors. Nous devons continuer d’employer cette approche et de la renforcer.
Q4) Comment pouvons-nous améliorer la participation économique dans l'Ouest des groupes sous-représentés (notamment les femmes, les jeunes et les nouveaux immigrants)?
- Il faut établir une distinction entre les femmes, les jeunes et les immigrants; ce sont des groupes différents.
- Il est difficile pour les femmes d’avoir accès à du capital de risque. Le passage au numérique aura des répercussions sur l’accès aux marchés, ce qui favorisera la croissance des petites et moyennes entreprises (PME).
- Des interactions plus poussées avec les personnes choisies permettraient très probablement d’accroître leur réussite, mais la barrière de la langue fait que la plupart des personnes sélectionnées ne reviennent pas après la première rencontre obligatoire.
- Les programmes d’entrepreneuriat destinés aux femmes autochtones sont bons et peuvent encourager l’autonomie économique des femmes. Les femmes qui réussissent peuvent être confrontées à des réactions négatives de la part de leur communauté dans la réserve.
- Les millénaux ont amené les entreprises à revoir leur processus de réflexion; elles utilisent désormais des programmes de mentorat destinés aux jeunes afin de comprendre l’évolution du marché.
- Ce milieu a tendance à être dominé par les hommes. Les minorités ont en général des difficultés d’ordre plus personnel. Pour ce qui est des questions linguistiques, nous pouvons nous adapter; les défis sociaux sont plus importants.
Q5) Comment les gouvernements, l'industrie et les Canadiens de l'Ouest peuvent-ils collaborer pour faire croître l'économie régionale?
- Les contraintes réglementaires et la paperasse administrative coûtent cher aux entreprises et, dans certains cas, limitent leur croissance. Cela arrive à tous les niveaux, selon les circonstances.
- L’incertitude législative et réglementaire tue les entreprises (projet de loi C-69, espèces en péril et taxe sur le carbone). Les capitaux sont bloqués par cette incertitude.
- En invitant des personnes qui possèdent plus de capitaux, on stimulerait les entreprises et les investissements.
- Les capitaux à investir ne manquent pas, mais notre système fiscal actuel n’est pas concurrentiel. Si des modifications étaient apportées au système d’investissement et d’imposition, les gens seraient prêts à réaliser des projets plus risqués.
- Peut-être qu’un programme éprouvé, comme le programme des actions accréditives, pourrait stimuler l’économie. On pourrait éventuellement étendre ce programme au secteur manufacturier et à la valeur ajoutée agricole.
- Il faut étudier, pour les groupes autochtones en particulier, différents modèles et approches économiques, par exemple les coopératives.
- Le nombre de sociétés de recherche diminuant, un changement de culture est nécessaire. La recherche initiale enrichit l’innovation continue et les technologies qui sont mises au point par ces entreprises.
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