26 octobre 2018 - Edmonton (Alberta)
Notes sommaires — Table ronde sur la Stratégie de croissance de l'Ouest canadien
Salle Alberta Prairie, 15e étage, 9700, av. Jasper, Place du Canada
Edmonton (Alberta)
Vendredi 26 octobre 2018
De 13 h à 16 h
Ces notes ont pour but de donner un aperçu des discussions en table ronde et n'indiquent pas qu'il y aurait eu un consensus ou une entente sur les sujets discutés entre les participants.
Présents :
- Brent Francis, directeur, Défense des intérêts et sensibilisation, Chambre de commerce d'Edmonton
- Michele Evans, sous-ministre adjointe, Développement économique et Commerce Alberta
- Kathy Kimpton, présidente-directrice générale, Women Building Futures
- Robert Murray, chef de la direction par intérim, Edmonton Global
- Lori Schmidt, PDG, GO Productivity
- Kenya Kondo, directeur, Développement industriel, Alberta Enterprise Corporation
- Chris LaBossiere, co-PDG, Yardstick Software
- Alexis Ksiazkiewicz, vice-président associé, Relations gouvernementales et communautaires, Université de l'Alberta
1) À quoi ressemblera une économie de l'Ouest canadien plus solide dans dix ans?
Tendances actuelles : ralentissement de la croissance du produit intérieur brut (PIB), changements sociaux importants, vieillissement de la population et des infrastructures, évolution de la technologie, de la sécurité des données et de l'innovation durable.
Stratégie et intégration économiques :
- Une approche harmonisée et intégrée de l'Ouest canadien est nécessaire — elle doit être dépolitisée et non soumise à des cycles politiques. Un message, une histoire et une image de marque coordonnés entre les gouvernements sont nécessaires pour communiquer avec les gens de l'extérieur.
- Nous sommes dans une grande région géographique où les populations sont de petite taille.
- Nous devons reconnaître l'importance de notre infrastructure et sa valeur pour faire bouger les gens, les idées et les produits. Cela doit être harmonisé avec nos clients, nos investisseurs et nos communautés.
- Nous serons une économie du savoir et nous saurons attirer les gens qui veulent vivre ici comme choix de mode de vie.
- Nous pouvons être une zone à niveau élevé d'investissement. La certitude est nécessaire pour les grandes décisions d'investissement (p. ex. les tarifs d'électricité), car nous demandons aux investisseurs d'être ici pour longtemps.
- Les entrepreneurs ont besoin d'un meilleur accès au capital. Nous devons voir plus grand; les entreprises locales ont tendance à considérer l'Alberta comme leur seul marché. Il est nécessaire d'aider les jeunes entreprises à accéder à des débouchés commerciaux plus importants.
Diversification de l'économie :
- Les ressources naturelles doivent être optimisées, y compris dans le secteur pétrolier et gazier (mise à niveau des installations, pipelines). Il faut penser à la valeur ajoutée dans le secteur de l'énergie dès le départ et non après-coup.
- Les investisseurs nous regardent avec scepticisme en raison des problèmes d'approbation du pipeline.
- Il existe un grand potentiel pour l'agriculture à valeur ajoutée.
- Nous avons besoin d'un meilleur accès aux marchés en dehors des États-Unis, par exemple pour exporter à l'étranger et dans les autres provinces canadiennes. Il faut éliminer les obstacles au commerce interprovincial.
Technologie et innovation :
- Parfois, les investisseurs adhéreront à notre idée, mais l'appliqueront ailleurs.
- Il est important que les entreprises aient accès aux outils nécessaires à leur croissance. Qu'une entreprise demeure en Alberta ou s'installe ailleurs, la province en profite puisque nous élargissons collectivement notre réseau et construisons des ponts pour un retour en Alberta.
- L'Initiative de catalyse du capital de risque peut être l'occasion d'accroître le soutien aux fondateurs partout au Canada.
- Nous pouvons être conservateurs, simples et non compétitifs, en utilisant les mêmes approches qu'il y a 50 ans.
- Nouveaux modèles de plateformes — nous devons adopter pleinement les changements technologiques mondiaux, tels que la numérisation et l'intelligence artificielle. Ces technologies peuvent également s'appliquer à notre secteur de l'énergie.
- Les technologies perturbatrices ne seront pas propres à un secteur.
- Les investissements technologiques sont agnostiques sur le plan géographique.
- La durabilité sous-tendra toutes les activités.
- Nous ne savons pas si le pétrole sera un produit significatif à l'avenir, mais quoi qu'il en soit, nous devons passer à une économie fondée sur le savoir, sans quoi nous risquons d'être à la traîne.
- Notre système de réglementation doit s'adapter à un monde qui évolue rapidement.
Main-d'œuvre :
- Nous avons besoin d'une main-d'œuvre plus inclusive et hautement qualifiée, et de combler l'écart de revenu. Le besoin de travailleurs qualifiés ne disparaîtra pas, et nous serons confrontés à des lacunes dans 5 à 10 ans. Nous pouvons puiser dans ces bassins de main-d'œuvre sous-représentée dès maintenant pour répondre à la demande future. Il faut du temps pour préparer les futurs travailleurs.
- Un grand nombre de femmes sont sous-employées.
- Il y a place pour une plus grande participation des populations marginalisées au marché du travail en Alberta.
- Le gouvernement, l'industrie et les établissements d'enseignement postsecondaire doivent unir leurs efforts.
- Il faut soutenir une culture de l'entrepreneuriat et de l'apprentissage intégré au travail.
- Les citoyens doivent investir en eux-mêmes.
- Il faudra une main-d'œuvre entièrement nouvelle, avec de nouvelles compétences et de nouvelles aptitudes. Il y a déjà des lacunes.
- Nous formons de grands ingénieurs pour les usines, mais pas de directeurs d'usine. Ces gens déménagent ailleurs à la recherche de meilleures possibilités.
- Il y a une pénurie de compétences en développement de produits et d'affaires au niveau de la direction. Il est difficile de soutenir la concurrence internationale parce que nous n'avons pas accès aux talents dont nous avons besoin.
- L'augmentation des impôts décourage les travailleurs à revenu élevé. Les règles relatives à la rémunération et aux actions (actions subalternes par rapport aux actions) peuvent être punitives.
Collectivités autochtones :
- Nous devons soutenir une plus grande activité économique au sein des collectivités autochtones.
2) Quelles sont les meilleures façons de stimuler une nouvelle croissance dans l'Ouest canadien?
Stratégie économique :
- Nécessité de mettre l'accent sur la prise de décisions à plus long terme et moins politiques (commentaire exprimé par de nombreux participants).
- Il faut mettre l'accent sur l'entretien de l'infrastructure, pas seulement sur les annonces de nouvelles choses.
- Nos stratégies avancent trop lentement.
- Nous ne pouvons pas tout faire. Le partage des données et l'alignement des plans stratégiques sur les besoins des secteurs et des industries sont nécessaires.
- Un seul pipeline ne résoudra pas nos problèmes. Le fait d'avoir toujours des emplois bien rémunérés dans le secteur de l'énergie changera, et les perceptions à cet égard doivent changer. Les sociétés pétrolières et gazières qui dépendent des périodes de boom économique ne sont pas la voie à suivre.
Initiative fédérale des supergrappes :
- Nous étions tous contrariés quand il y avait peu de fonds investis en Alberta; cependant, ils essayaient de faire des investissements qu'ils jugeaient stratégiques. Il ne s'agit pas d'équité.
Commerce :
- S'attaquer aux obstacles au commerce interprovincial.
- Aider les entreprises à tenir compte des clients à l'extérieur de l'Alberta.
Collaboration :
- La collaboration et l'harmonisation sont essentielles (de nombreux participants sont d'accord), y compris au niveau intergouvernemental. Nous avons trop de cloisonnements.
- Nous sommes d'excellents créateurs (p. ex. nous avons des forces en intelligence artificielle), mais nous devons être meilleurs pour tirer parti de l'écosystème de l'innovation.
Enseignement postsecondaire :
- Il serait formidable de voir les établissements d'enseignement postsecondaire fonctionner comme des entités de développement économique.
- Les établissements d'enseignement postsecondaire doivent être plus sensibles à la préparation des apprenants. Il est nécessaire d'intégrer le travail et l'apprentissage ensemble.
Politique d'approvisionnement :
- Le gouvernement peut stimuler les idées, l'innovation et l'établissement de normes grâce à l'approvisionnement. Il y a tellement de programmes et de subventions, mais ceux-ci n'ont pas d'impact sur la croissance des grandes idées. L'approvisionnement peut offrir des possibilités de transformation aux entreprises locales et créer des idées de plateforme.
- Quelques entreprises sont constamment choisies pour les marchés publics.
- La plupart des entreprises locales ont cessé d'essayer de vendre au gouvernement parce que c'est tellement difficile.
- Par exemple, Phoenix, une entreprise locale, pourrait se développer pour résoudre ce problème. Au lieu de cela, une société étrangère sera choisie.
Technologie et innovation :
- Le gouvernement peut appuyer la commercialisation de la technologie à un stade précoce. Nous devons être meilleurs pour en étendre la portée. Le gouvernement peut également soutenir le développement technologique de la plateforme.
- Certains contextes et certains moments sont propices pour que le gouvernement jette les bases, puis qu'il se retire.
- À l'avenir, nous finirons tous par être des entreprises de logiciels.
- L'Est du Canada a été le chef de file de la croissance du secteur canadien de la technologie, ce qui profite énormément à l'image de marque de la technologie canadienne. Ce serait formidable de voir un plus grand soutien pour les secteurs technologiques dans les petites régions.
- Pour les entrepreneurs du secteur de la technologie, il faut un meilleur accès aux capitaux, aux marchés et aux talents (talents techniques, talents opérationnels pour la vente et la croissance, et cadres supérieurs ayant de l'expérience dans le domaine de la technologie). Ce n'est pas un modèle contre l'autre. Ces trois éléments constituent la base sur laquelle le secteur de la technologie de l'Alberta peut s'appuyer pour croître de façon durable.
- La technologie peut être un excellent catalyseur pour une plus grande participation économique de divers groupes à l'avenir et à la croissance économique de l'Alberta. Cependant, la technologie n'est pas la seule solution et ne devrait pas être considérée comme la solution miracle.
- Besoin de coordination des incitatifs et des programmes gouvernementaux.
- On constate un glissement des gouvernements vers les multinationales qui influent sur les politiques.
- Le gouvernement devrait se faire le champion des investissements à grande échelle.
Collectivités autochtones :
- Il faut plus de souplesse pour établir des partenariats entre les organisations autochtones et non autochtones.
3) Qu'est-ce qui permettra à l'économie autochtone de continuer à croître?
Considérations :
- Il est nécessaire de comprendre les conditions sous-jacentes des collectivités. Nous avons tous un point de départ différent. Nous devons être sensibles aux différents besoins et ne pas faire d'hypothèses sur ce qui est nécessaire.
- Il s'agit d'une question complexe à laquelle il n'existe pas de réponse facile.
- Les questions de compétence dans les réserves constituent un défi, mais nous sommes de mieux en mieux en mesure d'y faire face.
- Les ensembles de valeurs sur lesquels l'activité économique est centrée peuvent être différents sur le plan culturel. Notre vision de la réussite peut être différente. Les collectivités ne se soucient pas des indicateurs de rendement clés — nous devons rajuster notre façon de mesurer le succès.
Partenariats :
- Nous devons favoriser les partenariats avec les collectivités autochtones et soutenir les collectivités que nous servons. Cela comprend le soutien d'organisations qui travaillent avec les collectivités autochtones, même si l'organisation elle-même n'est pas une organisation autochtone. Ces groupes n'ont parfois pas accès au financement.
- Besoin de faciliter les liens entre les vendeurs et les acheteurs autochtones.
Études :
- Personne ne parle du développement du leadership autochtone. Il faut non seulement du perfectionnement de la main-d'œuvre, mais aussi du leadership.
- En mettant l'accent sur les jeunes, on a l'occasion de s'engager d'une manière nouvelle et souple.
- Nous devons travailler ensemble pour combler l'écart en matière d'éducation entre les collectivités autochtones et non autochtones. Il n'y a pas une solution qui fonctionne pour tous.
- Une étude a été menée afin d'examiner les facteurs qui ont aidé les étudiants autochtones à poursuivre des études postsecondaires. Les résultats ont indiqué qu'une combinaison de tout ce qui crée un sentiment d'appartenance a permis aux étudiants autochtones de poursuivre leur formation postsecondaire. L'Université de Victoria a fait du bon travail en centralisant les services éducatifs autochtones en un seul endroit et le nombre d'inscriptions a augmenté chez les Autochtones.
Connectivité :
- La connectivité Internet est essentielle pour les collectivités. Divers types d'options d'apprentissage sont également utiles. Les systèmes et les paramètres culturels ne sont pas toujours les mêmes d'une communauté à l'autre.
Politique d'approvisionnement :
- Nous devons être en mesure de construire et de montrer des modèles où l'industrie peut s'associer aux collectivités autochtones. Certaines entreprises sont devenues assez douées dans ce domaine, mais elles avaient vraiment besoin de bien le comprendre. Cela représente un défi dans une entreprise de l'économie du savoir. Il y a beaucoup à faire d'abord d'un point de vue social.
Entrepreneuriat :
- Je ne suis en droit de répondre, mais j'ai posé la question à certains de nos intervenants autochtones. Le plus gros problème était l'accès au capital pour les entrepreneurs autochtones. Il serait formidable d'avoir plus d'argent pour les entreprises locales qui savent comment servir leur propre collectivité. Par exemple, nous avons le parc industriel de la nation crie d'Enoch.
4) Comment pouvons-nous améliorer la participation économique dans l'Ouest des groupes sous-représentés (notamment les femmes, les jeunes et les nouveaux immigrants)?
Considérations :
- Il existe des préjugés inconscients et il est difficile de reconnaître des choses que nous ne voyons pas. Il y a aussi des perceptions selon lesquelles si vous n'entrez pas dans un certain moule, vous êtes considéré comme étant inférieur.
- Dans un premier temps, nous devons procéder à un examen systémique complet des éléments qui constituent une barrière. Comment encourageons-nous ou décourageons-nous la participation de la main-d'œuvre? (P. ex. écarts salariaux ou congé parental.) Cela suppose la résolution de problèmes culturels plus profonds.
- Le gouvernement doit collaborer avec l'industrie et d'autres groupes pour régler ces problèmes.
Main-d'œuvre :
- Nous nous concentrons sur les compétences spécialisées et les qualifications à l'étranger, mais pas sur les compétences générales. Tant les entreprises que les nouveaux travailleurs doivent comprendre les normes commerciales, par exemple en matière de ponctualité.
- Il existe des possibilités d'intégrer un plus grand nombre d'étudiants étrangers formés localement au marché du travail local.
- La productivité canadienne est pitoyable et nous ne réussissons pas à améliorer la participation des groupes sous-représentés à la population active.
- Les incitatifs peuvent aider à changer les perceptions des employeurs, comme les crédits d'impôt qui offrent un petit supplément si les employeurs ont mis en place des politiques sur la diversité.
Les femmes :
- Nous avons besoin d'un meilleur accès aux capitaux et aux possibilités pour les femmes.
- L'économie émergente est plus favorable aux femmes, car elle nécessite une plus grande souplesse.
- Nous commençons à faire le virage vers l'inclusivité. Il faut tenir compte des aptitudes et des compétences que vous apportez, et non du degré de persuasion dont vous faites preuve. Cela exige un changement de mentalité et une nouvelle génération de penseurs.
- Il y a des préjugés contre les femmes du côté de l'investissement dans les entreprises technologiques. Au sein de la communauté du capital de risque, vos contacts et votre réseau sont importants. Les femmes ont tendance à occuper des postes moins élevés dans les entreprises technologiques locales.
Nouveaux Canadiens :
- Les politiques, l'éducation et l'évaluation des compétences peuvent aider les nouveaux Canadiens à se familiariser avec le milieu de travail.
- C'est là que nous puiserons les talents dans une économie du savoir. Les pays qui le font bien seront compétitifs.
- Il faudra du temps pour changer ces perceptions.
Garde d'enfants :
- Nous devrons examiner les données pour déterminer les résultats des politiques de congé parental, comme les congés ciblés pour les parents adoptifs.
- La garderie est importante, le congé de paternité, la maternelle et le jardin d'enfants à temps plein, comme c'est le cas en Ontario.
- Les services de garde d'enfants sont également essentiels pour les immigrants, car ils n'ont peut-être pas de famille ou d'amis sur qui compter.
- Dans certains cas, les femmes peuvent prendre un congé de maternité, mais cela aura un impact négatif sur leur carrière.
- Il est important de normaliser les congés.
5) Comment les gouvernements, l'industrie et les Canadiens de l'Ouest peuvent-ils collaborer pour faire croître l'économie régionale?
Approche :
- Une approche agile, ou une équipe d'équipes, est la plus efficace. Les structures relatives à la façon dont nous abordons ce besoin doivent changer.
- À l'avenir, le bien-être social et le bien-être économique seront intimement liés.
- Nous avons besoin d'une collaboration accrue entre les intervenants et d'une coordination entre les gouvernements des divers secteurs et un accès aux marchés, aux gens et aux capitaux.
- Nous nous concentrons sur les villes. Il y a un écart marqué par rapport à d'autres pays où les gouvernements adoptent une approche solide et stratégique pour connaître du succès au cours des 20 prochaines années.
- On sait que le monde ne veut pas que diverses municipalités fassent bande à part. Nous devons intégrer des stratégies et travailler à la réalisation d'un objectif commun.
- Il n'est pas nécessaire que le leadership soit toujours assumé par le gouvernement.
Commerce :
- Nous organisons des tables intergouvernementales pour éliminer les obstacles au commerce interprovincial. L'ordre actuel semble entièrement motivé par des considérations politiques. Si vous réorganisez la liste en fonction de l'incidence sur le produit intérieur brut, ce serait la meilleure façon de procéder. Le transport par camion serait le plus important.
Main-d'œuvre et industrie :
- La conversation a surtout porté sur le talent technique, mais nous avons aussi besoin de leadership et de compétences générales.
- Nous devons élaborer des stratégies de perfectionnement de la main-d'œuvre à l'échelle de l'industrie.
Gouvernement (réglementation, approvisionnement, financement et privatisation) :
- Il faut porter attention à ce que disent les entreprises. Dans la réglementation gouvernementale, il y a une culture du « voici pourquoi nous ne pouvons pas faire cela ».
- Cette question est un prolongement de la question de l'approvisionnement. Le gouvernement peut accomplir beaucoup de travail avec l'industrie s'ils se font mutuellement confiance.
- Nous constatons que les provinces réagissent très différemment à l'appariement des fonds des programmes par le gouvernement fédéral. Il serait important d'avoir de la cohérence. La politisation du budget est problématique et des occasions sont perdues si le financement de contrepartie arrive à un mauvais moment.
- La privatisation est un outil important. Certains secteurs devraient être privatisés. Le gouvernement pense qu'il protège le public, mais il crée des bureaucraties sans croissance, sans économie et sans propriété intellectuelle. La situation est très différente entre les États-Unis et le Canada. Il existe d'énormes industries à but lucratif pour l'éducation aux États-Unis et aucune au Canada. Le gouvernement peut établir la norme, mais ne pas être dans le milieu des affaires.
- Nous utilisons les associations pour agir comme des entreprises, mais ce ne sont pas des entreprises. Elles ne touchent pas à la propriété intellectuelle et ne créent pas l'économie.
Technologie et innovation :
- Incontestablement, les données ouvertes sont la clé. Si les données étaient anonymisées et partagées correctement, tant d'entreprises pourraient être créées.
- L'Alberta possède un seul entrepôt de données sur la santé qui n'existe nulle part ailleurs dans le monde. Que pourrions-nous en faire? Beaucoup d'entreprises de technologies de la santé pourraient être créées.
6) Autre chose à ajouter? Manque-t-il quelque chose?
Villes :
- Le rôle des villes continuera de prendre de l'ampleur. Il ne faudra pas le minimiser. Il est facile de ne pas tenir compte du niveau granulaire et local.
- Trop de conditions sont attachées au financement municipal, comme le SLR.
Image de marque :
- L'image de marque, c'est de raconter votre histoire, et pour ce faire, vous avez besoin d'articuler des valeurs et des croyances. Nous n'avons pas un ensemble uniforme de valeurs et d'objectifs dans l'Ouest. Comment raconter un récit complexe?
Approvisionnement et privatisation :
- Les gouvernements dépensent beaucoup. Les marchés publics peuvent modifier les normes. Les entreprises ont besoin de clients qui ont des références. Dans un espace d'innovation, pour avoir de l'expérience, c'est une partie d'échecs. Les multinationales peuvent jouer, mais vous pouvez aussi innover au sein du Canada. C'est un levier puissant pour propulser une tonne d'innovation.
- Le gouvernement offre des services que personne d'autre n'offre, comme les titres de compétence en éducation. Internet a tout changé — vous pourriez libérer tant d'idées du secteur privé si le gouvernement n'avait pas besoin d'être celui qui les contrôle. Ce n'est pas parce que vous privatisez que vous perdez le contrôle.
Thèmes entendus aujourd'hui :
- Personnes : compétences spécialisées, compétences générales, STIM (sciences, technologie, ingénierie, mathématiques), formation et éducation.
- Technologie : non seulement l'adopter, mais la diriger et l'adopter; la commercialiser.
- L'importance de la confiance dans l'écosystème.
- Politique : l'approvisionnement en tant qu'outil puissant ou obstacle, la politique fiscale, l'immigration, l'exploration de la privatisation, le commerce international, la coordination.
- Infrastructure : pipelines, accès à l'infrastructure.
- Culture : soutenir la conversation, et le besoin de changements.
- Marque : raconter votre histoire.
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