2 novembre 2018 - Prince George (Colombie-Britannique)
Date: 2 november 2018
Location: Prince George (Colombie-Britannique)
Participants
Organisations | |||
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1. | John Gibson, Administration aéroportuaire de Prince George | 2. | Daniel Weeks, Université du Nord de la Colombie-Britannique |
3. | Robert van Adrichem, Ville de Prince George | 4. | Melissa Barcellos, Ville de Prince George |
5. | Alan Stroet, Innovation Central Society | 6. | Peter Newbery, Heart of the Hazeltons |
7. | Mina Lauden, Conseil des industries forestières de la Colombie-Britannique (par téléphone) | 8. | Tara Szerencsi, Collège de New Caledonia |
Membres de DEO présents | |||
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1. | Gerry Salembier | 2. | Raveena Sidhu (au téléphone de 12 h 15 à 14 h) |
3. | Miriam Wilson (au téléphone) | 4. | Adam Keating (au téléphone) |
5. | Julien Braun (au téléphone de 11 h 30 à 13 h) |
Q1) À quoi ressemblera une économie de l'Ouest canadien plus solide dans dix ans?
Les nouvelles technologies, les données volumineuses et les technologies perturbatrices changent notre façon de vivre.
Scieries novatrices, différend sur le bois d'œuvre. Usine située au nord de Quesnel : le problème que les Américains ont avec la concurrence du bois d'œuvre canadien, ce n'est pas les droits de coupe peu élevés, c'est la technologie qui est incroyable. Il n'y a cependant pas beaucoup de gens qui y travaillent (emploi).
On reconnaît de plus en plus qu'il n'est pas logique d'attirer plus de gens dans le Lower Mainland — il n'est pas logique d'exercer plus de pression sur le prix des logements. Comment miser sur cela pour attirer des talents à Prince George et à Prince Rupert?
Améliorer l'accès aux talents et à la main-d'œuvre qualifiée.
Les infrastructures seraient-elles prêtes à accueillir les gens s'ils restaient? Soins de santé, aéroport.
Changements climatiques et agriculture
Les serres de la Première Nation T'Souke - exploitation non rentable de tomates, on y cultive maintenant du wasabi, à très haute valeur et nécessitant beaucoup de lumière. Trouver des créneaux de marché auxquels on peut participer directement et efficacement.
Pessimisme au sujet du cycle des produits de base. L'Américain moyen s'en est moins bien tiré que lors des récessions précédentes en raison d'une mobilité de la main-d'œuvre beaucoup plus limitée. Pourrait-on voir cela au Canada?
Il faut mieux réfléchir à ce à quoi ressemble une économie régionale — formation postsecondaire, collaboration
Thème no 1 : Innovation
Thème no 2 : L’accent mis sur les enjeux de Vancouver et des grandes villes crée des problèmes dans le Nord et n’aie pas à profiter des possibilités
Thème no 3 : Pénurie de compétences/formation – Besoin d’une solution régionale
Q2) Quelles sont les meilleures façons de stimuler une nouvelle croissance dans l'Ouest canadien?
Entrepreneuriat, exportation
Est-ce que les règlements empêchent d'avancer? Ça dépend du secteur : ils ne sont pas assez stricts pour les technologies propres, mais prohibitives pour les sciences de la vie.
Thème no 1 : Promouvoir l’entrepreneuriat et l’innovation
Thème no 2 : Importance de diversifier les marchés d’exportation et de développer les marchés intérieurs
Thème no 3 : Appuyer l’expansion et la rétention des PME dans les collectivités
Q3) Qu'est-ce qui permettra à l'économie autochtone de continuer à croître?
Mobilité de la main-d'œuvre (discussion de la Q2)
Thème no 1 : Nécessité d’économies fondées sur le lieu et de délais plus longs
Thème no 2 : Modifications à la Loi sur les Indiens
Q4) Comment pouvons-nous améliorer la participation économique dans l'Ouest des groupes sous-représentés (notamment les femmes, les jeunes et les nouveaux immigrants)?
Inclusion des peuples autochtones dans la foresterie
Il reste encore beaucoup de travail à faire dans ce domaine. Des initiatives de connectivité sont en cours, lesquelles relieront des dizaines de collectivités des Premières Nations.
IEPA C.-B – Au cours de la création du comité consultatif, Miles Richardson a immédiatement remis en question l’Initiative. S’il ne s’agit que des communautés qui respectent des critères prédéterminés du gouvernement, elles ne voulaient rien savoir. Il fallait trouver un modèle de collaboration.
Thème no 1 : Reconnaître l’impact de l’extraction des ressources sur le territoire autochtone et offrir des possibilités et des répercussions équitables
Thème no 2 : Gouvernance, propriété et collaboration
Thème no 3 : Bâtir la communauté et la reconnaissance
Q5) Comment les gouvernements, l'industrie et les Canadiens de l'Ouest peuvent-ils collaborer pour faire croître l'économie régionale?
Ressources de DEO et ce qu'elles apportent à la table
Il est intéressant de constater que c'est dans les régions urbaines que le thème des partenariats reçoit le moins d'attention.s
Les établissements d'enseignement se font concurrence — les incitatifs les poussent à remplir des places. Le modèle de financement de base ne règle pas le problème.
Thème no 1 : Mesures incitatives qui prouvent l’engagement envers une solution régionale
Thème no 2 : Incitatifs à l’éducation et maintien en poste des diplômés dans la collectivité
Thème no 3 : Promotion des corridors de transport
- L’Ouest canadien a besoin de plus de technologies dans les secteurs des ressources pour rendre ceux-ci plus efficaces, plus écologiques et plus productifs. Ne gagnera jamais le combat de la main-d’œuvre, peut-être celui de l’approvisionnement. Il faut évoluer en innovant et en essayant de nouvelles choses. Plus nous mettons d’énergie à amener les gens à essayer de nouvelles choses, mieux c’est. On peut prendre exemple de la personne qui a inventé une calculatrice dans son sous-sol à Prince George pour la cartographie électrique des usines; l’appareil est maintenant utilisé par Canfor. Les nouvelles technologies rendent désormais simples des tâches qui étaient auparavant complexes.
- Réfutation du commentaire sur la « guerre de la main-d’œuvre ».
- Il ne s’agit pas vraiment d’adopter des pratiques durables vu la faiblesse des prix, mais plutôt de mettre à profit l’innovation, le savoir-faire et la capacité — appliquer les technologies au secteur des ressources naturelles. Bonnes pratiques commerciales et gains économiques.
- L'innovation a permis à notre industrie de demeurer saine en Colombie-Britannique après le dernier ralentissement — plus rapide et plus intelligente. Ces usines ont survécu et sont en croissance parce qu'elles ont réussi à accroître leur efficacité. Cela est commun à toutes les industries et sera nécessaire à l'avenir. Nous avons 60 000 emplois directs en foresterie en Colombie-Britannique — ce ne sont pas les emplois que nous avions auparavant, mais il y en a encore beaucoup dans l'industrie.
- Beaucoup des efforts déployés pour résoudre les problèmes d'abordabilité à Vancouver entraînent des problèmes dans d'autres régions de la Colombie-Britannique et dans de petites villes rurales. Ils gardent les gens à Vancouver et les éloignent des petites collectivités de la Colombie-Britannique, comme Prince George, qui offre toutes les commodités. Le gouvernement provincial devrait laisser l'offre et la demande stimuler le talent et la mobilité des travailleurs, et cesser d'essayer d'encourager l'abordabilité à Vancouver. L'idée générale qui se dégage de cette déclaration, c'est que les travailleurs déménageront de Vancouver dans les petites villes parce que les coûts y sont moindres.
- On a mené un sondage auprès des entreprises pour savoir ce dont elles ont besoin — la première réponse est l'accès aux gens. L'exportation est une priorité, mais nous ne parvenons même pas à attirer suffisamment de gens.
- Qui ira à l'école à l'Université du Nord de la Colombie-Britannique alors qu'ils peuvent gagner 50 $ l'heure pour tondre une pelouse?
- Les entreprises importent des gens pour pourvoir des postes dans le cadre de grands projets, ce qui a des répercussions négatives sur les collectivités locales et les collectivités des Premières Nations. Peu ou pas de formation est donnée localement, ce qui fait que les gens quittent leur collectivité pour trouver du travail et que les entreprises doivent embaucher des travailleurs étrangers pour obtenir des talents.
- Nous constatons que les entreprises du secteur de l’énergie offrent des programmes de formation interne, envoient des gens dans la région, les forment, puis ces gens-là partent.
- Les gens qui sont mobiles le seront de toute façon. Prenez le cas de Fort McMurray, où l’économie est fondée sur les projets. Cela fonctionne au Canada et des gens s’y rendent par avion de partout au pays. Quelle stratégie a-t-on mise en place pour garder les gens après le grand boom du gaz naturel liquéfié ou d’autres grands projets? Beaucoup de gens sont venus vivre de deux à trois ans et restent (beaucoup partent aussi) parce qu’ils voient l’intérêt de vivre ici. Certaines personnes atteignent le sommet du cycle de l’emploi et passent à autre chose. On s’entend pour dire que le gouvernement ne devrait pas aider les gens à rester à Vancouver — c’est insultant. Le fait est que les gens se laissent un peu aller.
- Si nous voulons créer plus d’emplois ici, nous devons envisager de créer plus d’entreprises et développer le corridor commercial du Nord. Avec les ports intérieurs et l’expansion des voies ferrées, c’est beaucoup plus efficace que de faire passer toute la marchandise par les ports du Sud pour se rendre en Asie. Prince George possède le premier réseau routier qui relie le réseau ferroviaire au port. Nous devrions en profiter.
- On a besoin de lignes de transport et de collaboration très efficaces et directes pour acheminer rapidement les produits vers les marchés étrangers.
- Si nous prenons le temps d’y réfléchir, nous prendrons de bonnes décisions. Plus de gens meurent en descendant l’Everest qu’en montant, parce que tout le monde s’entraîne pour monter. Après le gaz naturel liquéfié, comment pouvons-nous maintenir un certain sentiment de progrès?
- Personne ne veut que le Nord devienne comme Vancouver. À quoi ressembleront les choses après le gaz naturel liquéfié? Dans les années 1960, le secteur de la foresterie était le plus important. Qui aurait cru que nous aurions l’Université, un centre de cancérologie, etc.
- La plupart des travailleurs seront importés pour de grands projets, ce qui aura des répercussions négatives sur les collectivités locales et les collectivités des Premières Nations. Peu ou pas de formation est donnée localement, ce qui fait que les gens quittent leur collectivité pour trouver du travail et que les entreprises embauchent des travailleurs étrangers pour obtenir des talents.
- Leçons apprises — Fort McMurray a construit un aéroport pouvant accueillir 1,5 million de passagers. Ils n’ont pas parlé aux sociétés pétrolières de l’arrivée des travailleurs. À l’époque, il y avait de 3 à 4 projets en phase de construction. Ils n’ont pas pensé que ces gens allaient rester à la maison après et qu’on serait chanceux si l’aéroport accueillait 600 000 personnes par année à long terme. Il faut consulter l’industrie pour connaître les prévisions et les projets d’année en année.
- L’agriculture deviendra de plus en plus viable chaque année en raison du changement climatique — il sera essentiel de trouver des entreprises qui seront en mesure d’accélérer ces possibilités. La technologie propre en agriculture suivra le même modèle que pour le charbon ou le bois d’œuvre — les technologies novatrices augmentent l’efficacité.
- Cannabis – En Alberta, une entreprise installe une première serre de 40 acres en un verre spécial pouvant absorber une pleine charge de neige, et alimentée par les effluents des collectivités. L’agriculture peut changer la donne pour l’avenir — il faut mobiliser les jeunes. Les communautés autochtones sont bien équipées pour y participer et devenir des pionniers.
- Il est difficile d’obtenir les cerises du Sud de l’Okanagan, par exemple — il faut pouvoir les transporter à YVR en 48 h. Solution : nommer un représentant de YVR au conseil d’administration de l’association des producteurs de cerises. On a besoin de ce niveau de collaboration.
- Le système de transport mondial a changé avec Amazon, etc.
- C’est ce qui se passe à Fort McMurray, les gens ne s’adaptent pas.
- Conséquence imprévue de notre amour de l’innovation. Smartest Place on Earth — livre sur la « Rust Belt ». Ils croient que s’ils trouvent les bons outils, ils peuvent rester en place; que nous pouvons innover pour nous sortir de tout [autres discussions sur ce sujet à la Q3].
- Les collectivités se sont engagées à appuyer le Programme médical du Nord (Northern Medical Program), une solution régionale. 60 000 personnes ont signé.
- Dans les collectivités rurales, nous devons travailler plus fort pour obtenir ce que les gens ont dans la région métropolitaine de Vancouver — et le financer nous-mêmes (programme médical).
- Il faut une solution régionale à un besoin pressant et à des aspirations communautaires pratiques. Les universités et les collèges sont conçus pour se faire concurrence. L’objectif devrait être de veiller à ce que tous les étudiants admissibles puissent faire des études postsecondaires.
- La concurrence entre les universités est problématique parce qu’elle éloigne les étudiants de leur ville et de l’économie locale. Un étudiant peut obtenir une très bonne éducation dans une université du nord de la Colombie-Britannique, mais il est attiré par des universités comme l’Université de la Colombie-Britannique et l’Université de Toronto en raison de la concurrence et du financement. Le financement public de base des universités est fondé sur le nombre d’étudiants par année, ce qui explique en partie ce problème. Les autres sources de financements sont davantage basées sur les publications et la reconnaissance internationale que sur les besoins des étudiants.
- Il faut plus de coopératives pour donner aux jeunes une expérience pratique et des compétences.
- Il faut aider les diplômés du secondaire à trouver les compétences dont ils ont besoin pour participer à la vie de leur collectivité. Les étudiants ne savent pas où vont les tendances en matière de main-d’œuvre et quelles seront les possibilités et les compétences les plus recherchées à l’avenir.
- Il est difficile pour les étudiants de niveau postsecondaire de guider les élèves du secondaire parce que le système d’études secondaires est un fouillis total.
- Il faut davantage de technologies dans les secteurs des ressources pour rendre ceux-ci plus efficaces, plus écologiques et plus productifs.
- Plus nous mettons d’énergie à amener les gens à essayer de nouvelles choses, mieux c’est.
- L’agriculture va devenir de plus en plus viable chaque année en raison des changements climatiques, et cela pourrait changer la donne pour l’avenir. Il sera essentiel de trouver des entreprises qui seront en mesure d’accélérer ces possibilités. Nous devons mobiliser les jeunes et les communautés autochtones — ils sont bien équipés pour participer et devenir des pionniers.
- Beaucoup des efforts déployés pour résoudre les problèmes de logement et d’abordabilité à Vancouver créent des problèmes dans d’autres régions de la Colombie-Britannique et dans de petites villes rurales. Ils gardent les gens à Vancouver et les éloignent des petites collectivités de la Colombie-Britannique. [Il y a un fort consensus sur ce point.]
- Pour créer plus d’emplois, nous devons déterminer quelles entreprises doivent être établies ici et développer le corridor commercial du Nord. Avec les ports intérieurs et l’expansion des voies ferrées, c’est beaucoup plus efficace que de faire passer toute la marchandise par les ports du Sud pour se rendre en Asie. Prince George possède le premier réseau routier qui relie le réseau ferroviaire au port. Nous devrions en profiter.
- La première chose dont les entreprises ont besoin dans le Nord, c’est d’avoir accès à des travailleurs. L’exportation est une priorité, mais nous ne parvenons même pas à attirer suffisamment de gens. Les salaires élevés de la main-d’œuvre générale dissuadent les gens de poursuivre des études postsecondaires et d’acquérir des compétences.
- Peu ou pas de formation est donnée localement, ce qui fait que les gens quittent leur collectivité pour trouver du travail et que les entreprises doivent embaucher des travailleurs étrangers pour obtenir des talents.
- Il faut aider les diplômés du secondaire à acquérir les compétences dont ils ont besoin pour participer à la vie de leur collectivité.
- L’objectif devrait être de veiller à ce que tous les étudiants admissibles puissent faire des études postsecondaires, et non de se disputer des places. La concurrence entre les universités est problématique parce qu’elle éloigne les étudiants de leur ville et de l’économie locale.
- Quelle stratégie a-t-on mise en place pour garder les gens après le grand boom du gaz naturel liquéfié ou d’autres grands projets?
- Il faut un système différent dans le nord de la Colombie-Britannique. Nous avons besoin d’une approche régionale en matière de développement économique.
- L’Israel Innovation Authority donne 1 000 $ aux gens pour innover/démarrer quelque chose. Donner à plus de gens plus d’occasions d’essayer de démarrer une entreprise, d’innover et de se faire une place dans l’économie. Les prêts ne sont remboursés que s’ils réussissent. Israël obtenait un rendement de 25-1 pour ce programme. Vous recevez un paiement avant d’expédier quoi que ce soit. Plus vous aurez de gens pour essayer, plus vous aurez de succès. Comparativement à Israël, le Canada n’a pas la bonne taille. Aux États-Unis ou en Europe, on n’a pas à penser aux marchés mondiaux. En Israël, il faut y penser (population de 6 millions d’habitants). Israël a donc une mentalité d’innovateur et d’exportateur mondial en premier. Le Canada pourrait mettre en œuvre un programme semblable pour encourager l’esprit d’entreprise, réduire le fardeau financier de l’innovation et éliminer une partie du risque inhérent à l’entrepreneuriat.
- Smithers est beaucoup plus orientée vers l’extérieur que Prince George, car sa population n’est que de 5 000 habitants. Les gens ne cherchent pas seulement à vendre à Smithers, ils doivent regarder vers l’extérieur, et toutes les petites villes sont comme ça. Prince George peut soutenir certaines petites entreprises. Internet est l’égalisateur des choses, peu importe où l’on se trouve.
- La Colombie-Britannique offre un environnement propice à la croissance des entrepreneurs; marché mondial pour de petits entrepreneurs sur les îles Gulf — ont des liens avec des grossistes.
- Il faut penser non seulement à nos marchés d’exportation, mais aussi au développement de l’utilisation intérieure de nos ressources. Il faut cerner les possibilités d’investissement et regarder vers l’avenir. Il faut positionner notre pays comme chef de file. Le meilleur moyen de stimuler la croissance pourrait être de reconnaître les possibilités régionales et nationales avant de se concentrer uniquement sur les exportations. C’est moins une question de prix des produits de base. Cela pourrait être particulièrement avantageux pour les peuples autochtones. Plainte commune des entrepreneurs : difficulté à trouver des clients locaux pour de nouveaux produits.
- « Réunissez-vous, collaborez, pensez grand, prenez de l’expansion. »
- Prince George fait-elle assez bien la promotion des entrepreneurs? Non, nous sommes toujours réticents à célébrer nos réussites. C’est ainsi que nous sommes en tant que Canadiens.
- Développer les entreprises : nous avons un excellent environnement entrepreneurial. Trois entreprises en démarrage « licornes » ont été achetées. C’est le modèle en Colombie-Britannique : nous faisons croître les entreprises, puis elles sont achetées ou perdent leur statut de licorne et déménagent.
- Quand on parle d’aider les PME, on fait très peu pour aider les entreprises à franchir la dernière étape pour passer de moyennes à grandes. Certaines entreprises n’ont besoin que d’un petit coup de pouce supplémentaire. Google n’a pas besoin de notre aide pour prendre de l’expansion.
- Certains disent que les règlements doivent changer. Les multinationales qui se sont bien débrouillées ont englouti d’autres entreprises qui ne peuvent pas s’en sortir au macroniveau.
- Critique du système de réglementation dans les Tables de stratégie économique
- En l’absence de règlements, une économie à faibles émissions de carbone serait dans notre intérêt.
- Le point de départ pour tout organisme de réglementation est la réglementation en place. Un grand document stratégique de haut niveau peut donner un certain élan et un certain poids à cet égard.
- En ce qui concerne la bioéconomie en général, si nous commençons à penser à gérer les forêts d’une manière différente, nous pouvons développer les économies locales, trouver des solutions créatives et stimuler l’économie. La réduction du risque a une valeur monétaire.
- L’Israel Innovation Authority a un programme qui permet de donner aux gens 1 000 $ pour innover, ce qui leur donne de meilleures possibilités d’innover et de faire leur entrée dans l’économie. Israël obtenait un rendement de 25-1 pour ce programme.
- Plus vous aurez de gens pour essayer, plus vous aurez de succès.
- Le Canada pourrait mettre en œuvre un programme semblable pour encourager l’esprit d’entreprise, réduire le fardeau financier de l’innovation et éliminer une partie du risque inhérent à l’entrepreneuriat.
- Prince George fait-elle assez bien la promotion des entrepreneurs? Non, en tant que Canadiens, nous sommes toujours réticents à célébrer nos réussites. D’autres mesures s’imposent.
- Aux États-Unis ou en Europe, on n’a pas à penser aux marchés mondiaux. Cependant, dans les petits pays comme Israël, il faut y penser. Israël a donc une mentalité d’innovateur et d’exportateur mondial.
- Les entrepreneurs des petites collectivités de la Colombie-Britannique sont dans la même situation et ont besoin de se tourner vers l’extérieur et d’exporter
- En même temps, l’une des meilleures façons de stimuler la croissance pourrait être de reconnaître les possibilités régionales et nationales avant de se concentrer uniquement sur les exportations.
- Quand on parle d’aider les PME, on fait très peu pour aider les entreprises à franchir la dernière étape pour passer de moyennes à grandes, mais on fait beaucoup pour les grandes entreprises internationales. Prenons l’exemple d’Amazon, qui a ajouté un bureau à Vancouver. Les gouvernements présentent leur candidature à Amazon en soulignant tous les incitatifs qu’ils offriront à l’entreprise si celle-ci s’installe dans leur région. Cela n’arrive jamais aux PME.
- Il faut mettre en place des mécanismes et des programmes pour aider les entreprises à former ou à changer les cadres supérieurs une fois qu’elles ont atteint une certaine taille. À l’heure actuelle, une fois qu’une entreprise en démarrage atteint une certaine taille, bon nombre de ses directeurs généraux ne peuvent plus être à la tête de l’entreprise parce qu’ils n’ont pas les compétences nécessaires pour diriger de si grandes entreprises. À ce stade-ci, de nombreux propriétaires choisissent de vendre leur entreprise à des joueurs plus importants et de se retirer. Un nouveau programme appelé RevUp a été lancé pour régler ce problème. Le directeur général devient le responsable de la vision, et d’autres personnes assument les rôles de gestion.
- J’ai l’impression que nous parlons de deux économies différentes, l’économie mobile et celle qui ne l’est pas. Si l’on veut que la population autochtone participe à l’économie dans 10 ans, il faut que cela se fasse là où elle vit. Peut-être en agriculture, la sécurité alimentaire en dépend.
- Ils sont ici depuis 10 000 ans — nous devons penser un peu plus loin (au-delà de 10 ans) en termes de délais. Utiliser le savoir autochtone et le sentiment d’appartenance comme outil pour bâtir une économie régionale. L’un des défis a été la réglementation entourant la Loi sur les Indiens — elle les maintient dans un système de réserves qui ne permet pas la mobilité, la propriété ou l’entrepreneuriat. Besoin d’assouplir la Loi sur les Indiens – obtiendrait probablement l’appui des gens de la région de Hazelton, mais ferait aussi un peu peur aux gens. On ne peut obtenir l’innovation et la croissance économique dans ce genre de système, et des changements à la Loi sur les Indiens contribueront à résoudre ce problème. Il existe maintenant des mécanismes qui permettent aux Premières Nations de se soustraire à la Loi sur les Indiens (p. ex. pour permettre la propriété).
- Si l’on veut que la population autochtone participe à l’économie dans 10 ans, il faut que cela se fasse là où elle vit, selon une économie axée sur le lieu.
- Il faut utiliser le savoir et le sentiment d’appartenance des Autochtones comme outils pour bâtir une économie régionale.
- La réglementation entourant la Loi sur les Indiens pose problème — elle maintient un système de réserves qui ne permet pas la mobilité, la propriété ou l’entrepreneuriat.
- On ne peut obtenir l’innovation et la croissance économique dans ce genre de système, et des changements à la Loi sur les Indiens contribueront à résoudre ce problème.
- Le taux de chômage dans la région en hiver est de 95 %. La collectivité des Premières Nations voisine a eu un certain taux d’emploi dans le secteur forestier, mais dans l’ensemble, les prestations sont insuffisantes. Lorsque les ressources sont extraites sur le territoire des Premières Nations, les membres des Premières Nations doivent pouvoir accéder aux emplois créés par les projets d’exploitation des ressources et avoir accès à la richesse créée. Les membres des Premières Nations doivent avoir des chances égales de formation et d’études, et il faut faire un effort pour enseigner aux membres des Premières Nations comment fonctionne notre économie et comment ils peuvent y contribuer efficacement. Dans 10 ans, on peut espérer qu’une économie forte tiendrait compte de l’importance de reconnaître le territoire autochtone. Reconnaître plus précisément l’impact de l’extraction des ressources de ce territoire, et assurer un impact équitable. Nous devons examiner de plus près la façon de les faire participer directement. Il ne s’agit pas tant des nouvelles technologies, mais plutôt des métiers et des pratiques d’extraction.
- Le changement technologique a transformé la relation avec les emplois forestiers. Les emplois perdurent au-delà de leur date de péremption — les collectivités qui ont délaissé les emplois dans les matières premières et qui ont survécu sont liées aux universités et aux collèges, à la formation professionnelle.
- Exemple de thèse —Il y avait une politique selon laquelle les arbres devraient être transformés là-bas, ce qui créerait des emplois. Maintenant que la politique n’existe plus, les Premières Nations ont raté une occasion de se rapprocher de ces ressources. Reconnaître les répercussions sur l’ensemble de la collectivité. La politique a donné un coup de pouce à la région et a reconnu la valeur du LIEU des ressources.
- Lorsque nous faisons participer des groupes autochtones au processus concurrentiel, nous devons comprendre que l’égalité n’est pas la même chose qu’un traitement équitable. Nous avons besoin d’un coup de pouce pour participer à ce genre d’économie. C’est la raison pour laquelle Prince George a obtenu l’aide de l’Université de la Colombie-Britannique; nous avions besoin de ce coup de pouce. Une université ayant un programme de médecine avec des investissements tels que ceux de l’Université de la Colombie-Britannique, ça ne se voit pas à beaucoup d’endroits.
- Lorsque la Nation Gitxsan a négocié un contrat pour la mise en valeur de la biomasse pour le Centre récréatif, la province a offert de la formation à la collectivité pour qu’elle y participe.
- Il faut des programmes communautaires de loisirs pour donner de l’espoir à la collectivité.
- En tant que personne qui a vu ce qui se passe dans la région d’Upper Skeena — le fait de demander aux Premières Nations si elles sont d’accord avec les projets ne fonctionne pas, il faut qu’elles puissent s’approprier les projets. Cela exige plus de travail, mais c’est nécessaire. Il nous faudra en arriver à un modèle de gouvernance qui tienne compte des besoins des gens avec qui on travaille et qui leur donne une réelle occasion de participer. Il doit y avoir plus de collaboration et de développement conjoint entre les Premières Nations, le gouvernement et l’industrie. Cela donnera aux membres des Premières Nations un sentiment d’appartenance. Le fait d’avoir un modèle qui fait précisément cela encouragera la participation et les chances égales.
- Dans 10 ans, la participation des Autochtones ne sera pas très différente, mais les prix des produits de base changeront. Il faut une véritable approche régionale, ce ne sera pas la même chose que Vancouver ou la Saskatchewan — ce gouvernement n’a aucune idée, honnêtement et sincèrement, de ce qu’il faut comme formation professionnelle. Les communautés le savent. Elles appellent pour dire que nous avons besoin d’un cours de compétences en Excel, mais l’argent finit par financer d’autres projets. Quels héros autochtones avons-nous? Il faut décerner des diplômes honorifiques.
- Lorsque les ressources sont extraites sur le territoire des Premières Nations, les membres des Premières Nations doivent pouvoir accéder aux emplois créés par les projets d’exploitation des ressources et avoir accès à la richesse créée.
- Les membres des Premières Nations doivent avoir des chances égales de formation et d’éducation, et il faut faire un effort pour enseigner aux membres des Premières Nations comment fonctionne notre économie et comment ils peuvent y contribuer efficacement et en profiter.
- Il y a une différence entre l’égalité et l’équité – Les populations rurales et autochtones des collectivités isolées ont des défis qui ont une incidence sur leurs possibilités de base de rivaliser pour obtenir du financement ou de l’attention. Cela devrait se refléter dans les cadres d’évaluation des politiques et des programmes. Il faut donner un coup de pouce.
- Il doit y avoir une meilleure collaboration et plus de développement conjoint entre les peuples autochtones, le gouvernement et l’industrie. Cela donnera aux membres des Premières Nations un sentiment de propriété. Le fait d’avoir un modèle qui fait précisément cela encouragera la participation et l’égalité des chances.
- Honnêtement, ce gouvernement n’a pas la moindre idée de la formation professionnelle dont on a besoin.
- Le fait de demander aux Premières Nations si elles sont d’accord avec les projets ne fonctionne pas, il faut qu’elles puissent s’approprier les projets. Cela exige plus de travail, mais c’est nécessaire.
- Des programmes communautaires de loisirs sont nécessaires pour donner de l’espoir à la collectivité.
- Quels héros autochtones avons-nous? Il faut décerner des diplômes honorifiques.
- Comment le gouvernement peut-il nous aider? Travaillez avec nous.
- Encouragez-les à mettre en place des mesures incitatives qui prouvent l’engagement à l’égard d’une solution régionale, et encouragez les promoteurs de projets à s’assurer que leurs projets profitent aux régions où ils travaillent et que les prestations ne sont pas perçues et transférées ailleurs. Il faut une meilleure collaboration entre le gouvernement et les collectivités.
- Les gens ici savent comment établir des partenariats (sinon, nous n’obtenons rien). Le Nord tout entier est la région — il ne s’agit pas de déterminer si Prince George ou Fort St. John en est le centre. Nous excellerons dans tout ce qui nécessite des partenariats
- Le problème consiste à faire concurrence aux universités urbaines sur le plan du financement et de l’attention.
- Le gouvernement aime le modèle 2 + 2; 2 au collège et 2 à l’université. Toutefois, nous les voulons pendant quatre ans. À moins qu’ils ne viennent de l’Alberta.
- Lacune dans l’éducation par la suite — Comment pouvons-nous les inciter à rester? Nous avons besoin de plus de stabilité. À Northern Health, ils finissent comme employés occasionnels et ne peuvent s’engager en achetant une maison ou quoi que ce soit.
- Les diplômés se sont infiltrés partout où les décisions sont prises.
- Souligner la situation unique du Nord et des milieux ruraux (comparativement à Vancouver, où on peut prendre l’autobus pour se rendre aux bureaux de Google). Il n’est pas possible de faire des stages dans les grandes entreprises. Il faudrait peut-être attirer des entreprises ici, comme bureaux satellites. Il faut s’adapter pour inclure les étudiants du Nord afin qu’ils soient novateurs — avec des possibilités d’apprentissage et de mentorat intégrées. Nous devons changer l’approche en raison des défis géographiques, car autrement, nous allons manquer des occasions.
- Les écoles de la Colombie-Britannique sont en avance sur le reste du pays en ce qui concerne les programmes coopératifs.
- Les gens ne resteront pas sans les arts et les commodités.
- Il manque un certain niveau de priorité. P. ex. le corridor de transport – on entend des plaintes selon lesquelles il n’y a pas d’argent pour promouvoir le corridor sud, alors qu’on en obtient trois fois plus pour notre argent dans la promotion du corridor nord.
- La promotion des corridors de transport joue un rôle très important dans l’acheminement des produits canadiens vers les marchés et la promotion de la marque canadienne à l’échelle mondiale. La zone franche est l’une de nos plus grandes ressources, mais nous n’avons ni le temps ni l’argent pour en tirer parti et en faire la promotion. Le gouvernement pourrait en faire la promotion — le financement a été coupé dès l’attribution de la désignation. Il y a des programmes pour obtenir du financement, mais ils sont trop normatifs. Lorsqu’on examine les possibilités régionales, chaque région est différente, et les programmes de financement doivent en tenir compte, être plus souples.
- Les aéroports sont tous concurrentiels, mais nous n’avons pas la stratégie qui dit « voici la meilleure façon de faire partie des programmes commerciaux pour l’Asie, les États-Unis, l’Europe ». On injecte beaucoup d’argent dans ce corridor (coûts élevés).
- Le Nord de la Colombie-Britannique a une mauvaise réputation à Vancouver, mais il jouit d’une excellente représentation dans d’autres régions du Canada. Si on veut faire connaître cette l’histoire dans le Sud, la question du référendum sur la réforme électorale va probablement semer la discorde. 70 % des exportations en Colombie-Britannique proviennent de l’extérieur du Lower Mainland.
- Comment acheminer les ressources vers les marchés? Si nous nous penchons sur cette question et examinons les avantages du Nord, les emplois (agriculture, commerce, etc.) demeureront ici, y compris ceux des populations autochtones. Il y a de bonnes chances que nous puissions faire quelque chose dans le Nord qui donnera des résultats dans 10 ans. « Certaines choses sont parfaites à Prince George et nous n’allons pas aussi loin que nous pourrions le faire » (on n’atteint pas ou ne vise pas le plein potentiel).
- Nous avons déjà discuté de ce que cela signifierait si nous considérions la communauté comme une région. Ce peut être un endroit où les choses commencent. Il y a des façons de le faire, il s’agit simplement d’aborder la question.
- L’Université de la Colombie-Britannique élabore son propre programme d’ingénierie indépendant.
- DEO doit créer un environnement qui permettra aux jeunes de rester dans les petits centres.
- Le gouvernement devrait mettre en place des mesures incitatives qui prouvent son engagement à l’égard d’une solution régionale et encourage les promoteurs de projets à s’assurer que leurs projets profitent aux régions où ils travaillent et que les prestations ne sont pas perçues et transférées ailleurs.
- Le problème est la concurrence avec les universités urbaines pour l’obtention de financement et d’attention.
- Lacune dans l’éducation après l’école — Comment pouvons-nous les inciter à rester? Il faut plus de stabilité, de commodités et d’arts.
- Mettre l’accent sur la situation unique du Nord et des milieux ruraux — Aucune capacité de stage dans les grandes entreprises dans le Nord. Il faudrait peut-être attirer des entreprises ici, des bureaux satellites. Il faut s’adapter afin que les étudiants aient un meilleur accès à des possibilités intégrées d’apprentissage et de mentorat, p. ex. par l’entremise de bureaux satellites pour le travail coopératif sur les campus du Nord.
- Le gouvernement doit créer un environnement qui permettra aux jeunes de rester dans les petits centres.
- La promotion des corridors de transport joue un rôle très important dans l’acheminement des produits canadiens vers les marchés et la promotion de la marque canadienne à l’échelle mondiale.
- La zone franche est l’une de nos plus grandes ressources, mais nous n’avons ni le temps ni l’argent pour en tirer parti et en faire la promotion. Le gouvernement pourrait en faire la promotion
- Comment acheminer les ressources vers les marchés? Si nous nous penchons sur cette question et examinons les avantages du Nord, les emplois (agriculture, commerce, etc.) demeureront ici, y compris ceux des populations autochtones.
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