16 novembre 2018 - Winnipeg (Manitoba)

Date: 16 novembre 2018
Location: Winnipeg (Manitoba)

Participants

Q1) À quoi ressemblera une économie de l'Ouest canadien plus solide dans dix ans?

• Un logement abordable et un faible coût de la vie aideront à retenir les diplômés dans la région.
• L’Ouest canadien pourrait être à l’avant-garde de la R. et D. en biotechnologie et d’autres industries émergentes; au lieu de ça, nous prenons du retard.
  • Il faudrait suivre le modèle japonais et exporter la science et la technologie sur le marché mondial.
• Diversifier les exportations. Cibler davantage l’Asie et réduire notre dépendance sur les États-Unis.
• Installer des bornes de rechargement dans un plus grand nombre de stations-service pour accroître notre capacité d’utiliser des piles à combustible à l’hydrogène produites au Canada.

Q2) Quelles sont les meilleures façons de stimuler une nouvelle croissance dans l'Ouest canadien?

• Tirer parti des industries émergentes.
• Maintenir un secteur de la fabrication vigoureux en investissant dans la recherche et le développement et dans les produits de grande valeur.
• Établir des liens avec les établissements d’enseignement postsecondaire afin de mettre les diplômés en relation avec des employeurs qui cherchent à combler un besoin.
• Encourager le développement de petites entreprises en milieu rural en offrant des avantages en matière d’innovation.

Q3) Qu'est-ce qui permettra à l'économie autochtone de continuer à croître?

• Le Manitoba abrite la population autochtone la plus grande et la plus jeune de tout l’Ouest canadien. Nous devons réduire les obstacles afin d’accroître leur participation à l’économie.
• Promouvoir et soutenir les entrepreneurs autochtones.
  • Suivre l’exemple d’Émilie McKinney, une danseuse de cerceaux autochtone de 17 ans de la Première Nation de Swan Lake qui a cerné un besoin de grelots autochtones authentiques et abordables, et qui a commencé à les fabriquer au Manitoba.
• L’enseignement primaire et secondaire doit être amélioré, parce qu’en ce moment, à la fin de leurs études secondaires, les étudiants autochtones venant des réserves ne sont pas assez préparés pour réussir leurs études universitaires.
• Les étudiants autochtones se heurtent à des obstacles qui nuisent à leur réussite scolaire, des obstacles qui doivent être atténués, notamment :
  • Le fait de travailler pour payer ses frais scolaires signifie que l’on a moins de temps à consacrer à nos travaux, ce qui retarde la date d’obtention du diplôme.
  • Un plus faible soutien familial en raison de la distance entre Winnipeg et la réserve.
  • Méconnaissance des familles à l’égard de la façon d’aider leurs enfants à démystifier la bureaucratie institutionnelle de l’université.
• Faire en sorte que l’enseignement reste abordable en offrant davantage de contributions postérieures à l’embauche. L’aide financière se tarit lorsque les étudiants terminent leurs études.
• La réussite scolaire peut être favorisée grâce à l’augmentation du soutien offert aux étudiants autochtones et à la création d’espaces accueillants.

Q4) Comment pouvons-nous améliorer la participation économique dans l'Ouest des groupes sous-représentés (notamment les femmes, les jeunes et les nouveaux immigrants)?

• Créer des groupes communautaires pour les nouveaux arrivants afin d’aider les nouveaux Canadiens à réaliser leurs idées.
• Les programmes pour nouveaux arrivants fournissent des compétences de base. Le gouvernement fédéral pourrait aider à financer les fournisseurs de ces programmes.
• Mettre sur pied un réseau de connexions pour aider les étudiants à commercialiser leurs idées :
  • Utiliser les réseaux pour cibler des groupes démographiques sous-représentés.

Q5) Comment les gouvernements, l'industrie et les Canadiens de l'Ouest peuvent-ils collaborer pour faire croître l'économie régionale?

• Le Programme fédéral d’expérience de travail étudiant constitue une belle initiative permettant aux universités de s’associer au gouvernement afin d’offrir aux étudiants des occasions d’emploi permanent. Le gouvernement peut éliminer les obstacles à l’embauche et mieux faire connaître le processus d’inscription.
• Le processus de demande d’emploi du gouvernement est difficile à percer. Le recrutement pourrait se faire par l’entremise de programmes du campus, de groupes d’étudiants et de professeurs.
• Le gouvernement pourrait mieux définir ce que sont les tendances économiques auprès d’un étudiant ou d’un chercheur d’emploi.
• Expliquer clairement comment passer de diplômé à travailleur, notamment dans le cadre de salons de l’emploi pour le gouvernement.