30 october 30 2018 - Lethbridge (Alberta)
Date: 30 october 30 2018
Location: Lethbridge (Alberta)
Organisations | |||
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1. | Erasmus Okine, vice-recteur, Recherche, Université de Lethbridge | 2. | Sandra Dufresne, directrice des Relations externes et de l'engagement communautaire, Collège de Lethbridge |
3. | Jennifer Schmidt-Rempel, présidente, Economic Development Lethbridge | 4. | Karla Pyrch, directrice exécutive, Chambre de commerce de Lethbridge |
5. | Leslie Warren, agente au développement de la communauté et des entreprises | 6. | Bill Spenceley, président, Flexahopper Plastics Ltd. |
7. | Nicole Geske, gestionnaire du soutien des produits, Farmers Edgee | 8. | Peter Casurella, gestionnaire, SouthGrow Regional Initiative |
Q1) À quoi ressemblera une économie de l'Ouest canadien plus solide dans dix ans?
Diversification et valeur ajoutée :
- Nous devons nous éloigner des produits de base faits à partir de ressources cycliques comme le pétrole, et nous tourner vers les industries dans lesquelles nous excellons telles que l’agroalimentaire. Cela aidera à créer une croissance stable en réduisant la dépendance à une économie fluctuante fondée sur les produits primaires. L’investissement est stimulé par la stabilité, alors que l’incertitude ralentit le progrès.
- Nous pouvons nous appuyer sur l’extraction de ressources et l’agriculture primaire, mais nous devons ajouter de la valeur, non pas seulement vendre des produits de base. Nous cultivons des produits de valeur (tels que des protéines végétales), mais la transformation se fait actuellement ailleurs.
- L’industrie des produits à valeur ajoutée progresse, mais elle a besoin d’être appuyée par des politiques fédérales et provinciales afin qu’elle reste concurrentielle et attrayante dans le but de faire croître les entreprises locales, et pour que des entreprises étrangères s’installent ici.
- Les secteurs du pétrole et du gaz, de l’agriculture, de la transformation agroalimentaire et de l’environnement sont tous florissants dans le Sud de l’Alberta, et nous devrions exploiter ces forces. Nous avons cependant besoin d’industries diversifiées telles que l’écotourisme, le tourisme culturel et les secteurs de la haute technologie.
- Nous devons voir une croissance dans le travail non traditionnel, tel que les innovations dans le domaine de l’intelligence artificielle et de la robotique. Les technologies intelligentes continueront d’ajouter de la valeur aux industries traditionnelles.
- Il existe également des possibilités dans le développement du tourisme. L’Ouest canadien a beaucoup à offrir en matière d’expériences touristiques, et nous pouvons en tirer profit.
Soutien aux régions rurales :
- La plupart des biens et des investissements sont destinés aux centres urbains, mais le rendement est bien plus élevé pour les régions rurales. Nous devons favoriser une économie mieux distribuée.
- Les personnes doivent avoir accès à la même formation et au même financement (formation commerciale, développement des compétences) dans leur région respective.
- Les entreprises des petites collectivités sont essentielles à ces économies locales, et auront besoin de ressources et de soutien afin de croître.
- Développer et soutenir les collectivités rurales où se situe une grande partie du secteur des ressources. Cela comprend l’amélioration continue d’Internet haute vitesse, des réseaux de transport et du transport collectif.
Infrastructure :
- Le secteur de la technologie de l’information doit être amélioré. Notamment, les services à large bande doivent être adéquats. Nous avons actuellement un désavantage concurrentiel par rapport à d’autres pays qui ont une plus grande population au sein d’un territoire plus restreint.
- Si nous pouvons affirmer que nous avons des réseaux de télécommunication rapides (au moyen de câbles à fibres optiques), cela inciterait les entreprises de haute technologie à s’établir chez nous.
- L’Europe a adopté des lois qui exigent l’accès partagé à l’infrastructure à large bande. Le Canada ne possède pas de telles lois, ce qui nous met en situation de désavantage concurrentiel. Nous avons besoin d’une infrastructure de télécommunications partagée.
- En tant que grand pays comportant une petite population, nous devons posséder une infrastructure de transport efficiente. Cela renforcerait nos chaînes d’approvisionnement et offrirait un meilleur accès au marché. Il serait ainsi plus facile pour les entreprises locales d’assurer le transport de leurs produits à l’extérieur de l’Alberta.
- Améliorer l’accès aux marchés à l’intérieur de notre pays grâce au transport et à l’exploration de nouveaux marchés afin de faciliter le transport de marchandises et de personnes d’une province à l’autre.
Technologie :
- L’Ouest canadien doit être un pôle de la technologie. Même s’il n’est pas possible de tout faire localement, les gens devraient se tourner vers l’Ouest canadien pour obtenir de l’expertise.
- Nous devons investir dans les technologies intelligentes qui aident à nous adapter aux environnements changeants.
- Mettre l’accent sur les technologies propres et écologiques.
- Les technologies seront utilisées en Alberta et vendues aux pays qui souhaitent miser sur la durabilité.
- Nous devons aussi adopter des technologies qui ont été développées ailleurs.
Économie fondée sur le savoir :
- Nous devons nous engager dans une économie fondée sur le savoir, en puisant dans le potentiel de recherche et de recherche appliquée de nos établissements postsecondaires. L’Initiative des supergrappes constitue un bon exemple de soutien pour la collaboration entre l’industrie et les établissements postsecondaires.
- Se servir de nos connaissances comme moteur principal de notre capacité concurrentielle, et aller au-delà des mesures conventionnelles comme le PIB.
Compétences :
- Les nouveaux immigrants auront une grande incidence sur notre économie, et nous devons y porter attention.
- Il existera toujours des emplois et des services que nous voudrons pourvoir, mais qui ne pourront pas nécessairement l’être avec les gens que nous avons ici.
Autre :
- Tandis que certaines entreprises profitent d’un soutien du gouvernement, notamment pour des salons professionnels, d’autres ne le font pas. Il pourrait s’avérer nécessaire d’accompagner certaines entreprises qui ont un potentiel dans le cadre du processus d’exportation. Développer de nouveaux marchés requiert du temps et de l’investissement. Sans aide ou occasion de faire partie d’un groupe, certaines personnes pourraient demeurer dans leurs zones de confort.
- La stabilité est importante – nous avons besoin de politiques stables qui persistent malgré les changements de gouvernement pour qu’il y ait un environnement concurrentiel avec des partenaires internationaux.
- Nous devons aller au-delà des mesures traditionnelles comme le PIB, et tenir compte du bien-être social et économique.
Q2) Quelles sont les meilleures façons de stimuler une nouvelle croissance dans l'Ouest canadien?
Échange d'information et d'expériences :
- Les entreprises ont besoin de contacts et d’information pour les aider à comprendre qu’elles peuvent profiter de l’exportation et d’autres occasions.
- La mise en commun de nouvelles et d’exemples inspirants peut être aussi valable que de l’information puisqu’elle permet d’apprendre des expériences des autres.
- En créant des groupes ou en établissant des relations de mentorat, on fournirait des connaissances plus approfondies aux entreprises, plutôt que simplement de l’information de base concernant les programmes. On peut apprendre de ce qui a fonctionné pour les autres. La mise en commun d’histoires et l’interaction sont de meilleures approches que de simplement télécharger de l’information, mais cela requiert des ressources et de la confiance. Cela prend du leadership et une culture qui favorise le don.
- Rassembler des personnes pour raconter des histoires de réussite aide les entrepreneurs à forger des liens avec des entreprises qui existent depuis plus longtemps pour leur prêter assistance dans leur progrès.
- Nous devrions également encourager les relations entre les entreprises et le milieu de l’éducation et de la recherche, et pas seulement avec les autres entreprises.
- Cela fonctionne dans les deux sens – il arrive que des entreprises existantes aient besoin d’entendre les histoires d’entrepreneurs pour les aider à se renouveler et à stimuler de nouvelles idées.
Accès aux ressources :
- Les entreprises situées dans des collectivités rurales sont confrontées à des défis quelque peu différents, en ce sens qu’elles sont petites et qu’elles ont de la difficulté à accéder aux ressources pour les aider à croître. Ces entreprises font toutefois des choses créatives et novatrices.
- Les nouveaux immigrants ont un excellent esprit d’entrepreneuriat, mais il faut les aider à lancer et à développer leurs propres entreprises.
- Les enjeux liés à l’accès au capital ne concernent pas le manque de ressources, tant que les entreprises sont prêtes à faire le travail et à profiter du soutien (du moins pour les entreprises en démarrage). Il pourrait y avoir un manque de connaissances concernant les programmes existants.
- Plusieurs entreprises en Alberta échouent dans la vallée de la mort, surtout si l’on compare à d’autres endroits. On comprend mal les raisons qui expliquent cette situation.
- Les entreprises se développent jusqu’à ce qu’elles atteignent leur vision. Nous devons aider les entreprises à voir la prochaine étape possible, et les amener à sortir de leurs zones de confort.
- Faciliter la conduite des affaires.
Compétences :
- Nous devons intégrer les compétences du 21e siècle dans les tâches quotidiennes, notamment les littératies fondamentales (culturelles, financières, numératie, etc.), les compétences telles que la créativité, la communication et la collaboration, et les qualités personnelles telles que l’agilité, la curiosité et l’esprit d’initiative.
- La mise en place d’un cadre national en matière de compétences contribuerait à résoudre un problème de manque de main-d’œuvre qualifiée et non qualifiée, non pas en ce qui concerne le manque de travailleurs, mais plutôt en ce qui concerne le déséquilibre des compétences. Des programmes de développement des compétences et de formation sont en cours d’élaboration pour résoudre ce problème. Par contre, un cadre national en matière de compétences établirait des compétences selon des critères de référence nationaux, ce qui permettrait aux gens de se déplacer géographiquement et d’une industrie à l’autre.
- Un cadre en matière de compétences viendrait également appuyer l’immigration, et faciliterait la recherche d’emploi pour les immigrants s’ils pouvaient se qualifier en fonction des compétences qu’ils possèdent plutôt que selon un système fondé sur les titres de compétences.
- Il existe actuellement des lacunes concernant la reconnaissance des titres de compétences, ce qui aura une incidence sur notre économie lorsque nous dépendrons des nouveaux Canadiens pour stimuler notre économie.
- Il y a aussi un besoin en matière de formation pour mieux développer les compétences en anglais afin que les nouveaux arrivants puissent bien accomplir leur travail de façon sécuritaire.
- Certaines entreprises doivent externaliser le travail qu’elles préféreraient garder à l’échelle locale, simplement parce qu’elles ne trouvent pas de personnes avec les compétences adéquates sur place. Malgré une croissance récente, Lethbridge manque d’entreprises de technologie, de sorte que des personnes doivent aller ailleurs pour trouver du travail. Des habitants de Lethbridge partent parce qu’ils sont incapables de trouver le type de travail qu’ils recherchent.
Écosystème de recherche et d'innovation :
- Nous n’avons pas l’infrastructure habilitante nécessaire pour permettre la croissance et empêcher les personnes de partir.
- Nous n’avons pas la collaboration et la coordination, ou les instruments de politique qui permettraient aux établissements postsecondaires d’unir leurs efforts pour produire du talent et de la recherche.
- Nous devons investir avec un but afin d’être pertinents localement et de satisfaire les besoins des entreprises.
- Un écosystème favorisant l’innovation aiderait à établir une capacité de réception. Les gens y créeraient des entreprises qui absorberaient le talent que nous avons ici.
Commercialisation :
- Pour que la recherche (notamment la recherche appliquée) ait une valeur, elle doit être commercialisée et avoir un effet sur notre économie.
Image de marque :
- Nous devons créer un environnement attrayant où les gens veulent rester, et travailler pour rendre les lieux plus invitants. Nous devons soutenir les arts, le transport en commun, les services de santé, et des logements durables et abordables pour attirer les jeunes familles vers un meilleur mode de vie que celui des grands centres.
- Nous avons besoin d’une image de marque, par exemple « Fierté des Prairies », car cela nous permettrait de nous démarquer. Nous devons mettre notre culture de personnes audacieuses en valeur.
- Nous devons nous vanter davantage.
- Si vous pouvez intéresser les gens à venir ici, cela résoudrait plusieurs de nos problèmes.
- L’idée d’être innovateurs et orientés vers la croissance est une bonne aspiration, mais nous devons être réalistes et nous demander si nous sommes rendus là. Il existe peut-être d’autres raisons pour lesquelles les personnes partent et les occasions s’envolent, comme le fait que les entreprises n’offrent pas des salaires assez élevés, ou qu’elles ne sont pas prêtes à saisir les occasions. Nous devons améliorer ces aspects.
Q3) Qu'est-ce qui permettra à l'économie autochtone de continuer à croître?
Accès aux ressources :
- Le transport est un défi pour bien des étudiants. Offrir de la formation pratique directement dans les collectivités a été un grand succès.
- En tant que membres de la collectivité et du milieu des affaires, nous pouvons fournir un soutien aux collectivités autochtones, par exemple en intégrant des gens d’affaires, en étant respectueux et en considérant ce qu’elles ont à offrir.
- Combler les lacunes en ce qui concerne l’infrastructure pour que les possibilités soient équitables.
- Travailler pour mettre en contact les entreprises autochtones avec des mentors, des fournisseurs de services, des ateliers, etc.
- Fournir de l’eau potable, des logements convenables, des écoles publiques et des services de santé de qualité, et des options dans les réserves pour les études postsecondaires (avec la possibilité d’assister en personne).
Fierté :
- Faire des efforts pour promouvoir la fierté pour la culture autochtone et renforcer la confiance. Cela requiert de la sensibilisation et de l’ouverture. Nous devrions tous être fiers de la culture autochtone.
- Ces pratiques existent déjà jusqu’à un certain point, mais nous avons peut-être oublié de le reconnaître.
Éliminer les obstacles :
- Défis liés à la consultation des entreprises autochtones en raison des difficultés à déterminer avec qui communiquer, ou avec quelles entreprises.
- Auparavant, les banques ne pouvaient pas faire de prêts aux réserves parce que celles-ci n’avaient pas de garanties. On ne sait pas si c’est toujours le cas.
- Il existe un besoin de mieux comprendre le point de vue autochtone.
- Dans un esprit de réconciliation, nous devons reconnaître l’héritage de notre pays et le racisme institutionnalisé qui existe toujours. Nous devons faire un effort concernant nos attitudes.
- Nous devons trouver un moyen de créer un environnement agréable dans lequel les étudiants autochtones peuvent venir apprendre, par exemple en n’imposant pas de façons d’apprendre, mais en trouvant plutôt des façons d’interagir et d’apprendre à l’aide de techniques qui sont pertinentes pour eux. Il faudra attendre des générations avant de voir des changements par rapport à la situation actuelle.
- Fournir des incitatifs pour l’investissement et le développement en partenariat égalitaire entre les collectivités autochtones et non autochtones, selon les besoins et les aspirations des Autochtones.
- Accroître l’intégration entre le travail et l’apprentissage.
Leadership:
- Un leadership doit être instauré au sein des collectivités autochtones pour stimuler le changement.
Q4) Comment pouvons-nous améliorer la participation économique dans l'Ouest des groupes sous-représentés (notamment les femmes, les jeunes et les nouveaux immigrants)?
Financement :
- Le nouveau fonds destiné aux femmes entrepreneures possède des critères très précis concernant la capacité d’exportation. Ces critères sont un obstacle puisqu’ils sont trop exigeants, ce qui a pour effet de ne pas encourager les femmes à présenter une demande pour profiter de ce financement.
- Les programmes de financement qui visent les femmes en tant que groupe sous-représenté peuvent parfois avoir l’effet de les marginaliser. Les femmes n’ont pas besoin de financement ou de ressources du gouvernement parce qu’elles sont des femmes, mais bien parce qu’elles sont propriétaires d’entreprises. Les programmes ciblés donnent l’impression que les femmes sont moins capables.
- Peut-être devrions-nous explorer davantage les programmes d’emploi pour les jeunes afin de leur fournir de l’expérience. Les entreprises ne réalisent souvent pas à quel point les jeunes sont compétents. Il n’y a pas de reconnaissance de la valeur qu’ont les étudiants et les diplômés.
- Offrir des incitatifs, et cibler des groupes particuliers; offrir des subventions qui sont initialement petites et dont la valeur augmente par la suite; jumeler cela à de l’éducation et du soutien.
Éducation :
- Il s’agit d’enjeux sociaux profonds. Nous avons réalisé des progrès, mais nous devons en faire davantage, surtout en ce qui concerne l’éducation plutôt que l’économie. Nous ne progresserons pas jusqu’à ce que nous traitions des enjeux sociaux.
- Inculquer des valeurs tôt à l’école
- Plus de femmes que d’hommes poursuivent des études postsecondaires, mais cela change lorsqu’on examine les postes de niveau supérieur dans les universités. Quelles sont les normes sociales qui empêchent la participation des femmes?
- Il faut enseigner les compétences entrepreneuriales aux jeunes, et pas seulement les matières de base.
Exemples :
- Il y a peut-être une occasion d’offrir la possibilité aux entrepreneures de rencontrer d’autres femmes qui ont eu du succès et d’apprendre d’elles afin de les inspirer et de leur offrir des conseils.
- Considérer l’équilibre entre les sexes lors de l’organisation de conférences et de groupes de discussion.
- Mettre sur pied un programme de mentorat qui jumelle des chefs de file de l’industrie avec des personnes qui voudraient réussir dans ces secteurs.
Politiques :
- Les politiques d’immigration permettent aux nouveaux arrivants de devenir des employés, mais il est plus rare qu’elles leur permettent d’arriver au pays en tant qu’immigrants entrepreneurs.
- Offrir des récompenses aux entreprises et aux instituts pour des partenariats avec des groupes marginalisés, et appliquer une série de normes significatives pour un véritable engagement, non pas seulement pour engagement symbolique.
Éliminer les obstacles :
- Il existe un besoin de services de garde abordables de qualité. Les femmes ne progressent parfois pas dans leur carrière parce qu’elles ont des enfants. Il est probable que beaucoup d’embauches s’effectuent de façon partiale contre les femmes, et ce, sans que personne n’en prenne conscience.
- Nous devons créer un environnement où les femmes sentent qu’elles peuvent réellement participer.
Q5) Comment les gouvernements, l'industrie et les Canadiens de l'Ouest peuvent-ils collaborer pour faire croître l'économie régionale?
Approches collaboratives :
- Nous devons aller au-delà de la collaboration commerciale superficielle, et comprendre que la communauté dans laquelle les entreprises exercent leurs activités est importante.
- L’approche de l’équipe Lethbridge a généré beaucoup de valeur grâce au travail avec des partenaires communautaires pour atteindre des objectifs communs et avoir l’occasion de rencontrer d’autres partenaires.
- Des initiatives comme celle-ci prennent du temps à planifier et à organiser de façon stratégique. Cela ne s’effectuera pas spontanément.
- Il doit y avoir des instruments de politique qui forcent la collaboration, sinon les universités seront en concurrence les unes contre les autres.
- La région de Lethbridge travaille bien ensemble, et continuera à le faire.
- Nous sommes en concurrence sur une échelle internationale. Plus on encourage de partenaires à travailler ensemble, plus la capacité de faire concurrence sera forte.
- Les subventions provinciales et fédérales commencent à nécessiter des partenariats, ce qui est un développement positif. Cet outil politique peut favoriser une mentalité de collaboration. Si l’on demande pendant une assez longue période qu’il y ait collaboration, cela deviendra naturel.
Autre chose à ajouter? Manque-t-il quelque chose?
- Une frustration considérable se fait sentir dans les régions rurales concernant les politiques fédérales en matière de services à large bande. Le recul récent en ce qui concerne les critères minimaux a été très décourageant. Il faut se pencher sur ce point.
Sujets abordés :
- L’Infrastructure – en particulier les services à large bande
- L’accès aux marchés – pour les produits agricoles, mais aussi pour plus que cela
- Les défis additionnels auxquels sont confrontées les collectivités en raison de la distance
- Les personnes – l’immigration, les habiletés, les compétences, les capacités et les attitudes entrepreneuriales, le mentorat
- Les femmes et les jeunes
- Les défis dans les collectivités autochtones
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