14 novembre 2018 - Manitoba

Date: 14 novembre 2018
Location: Conférence téléphonique - Membres d'Economic Developers of Alberta

Dans dix ans...

• Il y aura plus d’automatisation, de robotisation et de diversité dans le secteur agricole. L’Ouest canadien aura des récoltes plus variées et des cultures à valeur ajoutée.
• Nous produirons davantage de produits à valeur ajoutée, par exemple, nous étendrons le domaine bio-industriel à la médecine, aux produits cosmétiques et aux matériaux de construction.
• On aura une économie plus diversifiée dans son ensemble.
• On aura un taux d’achèvement des études secondaires amélioré.
• On aura un accès au service à large bande et une meilleure éducation.

Infrastructure

• Il n’y a pas un accès aux services à large bande et à Internet dans les régions rurales de l’Alberta. Cela limite la croissance économique potentielle et les options pour l’innovation. Par exemple, cela limite l’utilisation de la robotique dans le domaine de l’agriculture.
• À l’heure actuelle, l’accent sur l’accès aux services à large bande et à Internet est mis sur les villes; l’accès devient limité même dans les collectivités satellites, et non seulement dans les collectivités rurales et dans les régions éloignées.
• La croissance économique dans les petites collectivités rurales dépend de l’accès Internet.
• La subvention dans le cadre de Connecting Communities est axée sur les collectivités éloignées et moins sur les collectivités rurales.
• Il faut diversifier la production agricole et l’étendre au domaine bio-industriel avec des applications dans la médecine et dans les produits cosmétiques.
• Il faut diversifier les cultures et accroître la transformation à valeur ajoutée. Nous devons aller au-delà de la production des matières premières agricoles.
• Nous devrions étendre notre expertise agricole et nous appuyer sur celle-ci.

Études, compétences et perfectionnement professionnel

• Le taux de décrochage à l’école secondaire est trop élevé.
• Les étudiants sont attirés par les emplois bien rémunérés offrant peu de potentiel professionnel à long terme.
  • Cela est en partie une réalité culturelle dans l’Alberta et dans l’Ouest canadien.
• Les changements exigent l’amélioration de l’éducation et des incitatifs pour encourager les étudiants à rester aux études, et également un changement de culture.
• Nous devons inclure tous les membres de la population active, y compris les peuples autochtones et les immigrants.
• Le programme Drive to 55 de l’État du Tennessee a permis d’augmenter considérablement le nombre de personnes qui obtiennent leur diplôme d’études secondaires et la réussite dans les études postsecondaires.
• Il faut accroître le perfectionnement des talents d’entrepreneur et les programmes d’expérience dans les études.
• Il faut davantage de partenariats public-privé (les gouvernements fédéral et provinciaux, les municipalités, les entreprises et les écoles) liés au perfectionnement professionnel. À l’heure actuelle, ils sont tous cloisonnés.
• Une visite des écoles de Diversification de l’économie de l’Ouest Canada, des entreprises et des groupes de développement économique en partenariat pourrait contribuer à accroître la sensibilisation aux possibilités économiques et d’emploi.
• Comment pouvons-nous influer sur la culture? Les jeunes gens ne savent pas ce qu’ils ne savent pas. Les étudiants ne sont pas exposés à une vaste gamme de possibilités économiques et d’emploi.
  • Il serait peut-être utile de lancer une campagne semblable à celles des reflets du patrimoine canadien sur les futures carrières.
• Il faut étendre les enseignements dans les métiers qui se penchent sur les futures carrières dans les métiers spécialisés, comme le maintien de la robotique.
• Les entreprises recrutent souvent les étudiants immédiatement après la fin de leurs études secondaires.
• Le programme de Jeunes entreprises est appuyé par de nombreuses écoles et il a connu du succès en ce qui a trait à l’accroissement de la sensibilisation aux possibilités de carrière et à l’élaboration des compétences entrepreneuriales.
• Nous avons besoin de plus de données sur la main-d’œuvre et le marché du travail à fournir aux employeurs et aux organismes de développement économique.
• L’éducation doit mettre l’accent sur la façon dont les employés peuvent s’adapter à l’automatisation plutôt que de la craindre – comment faire carrière dans l’avenir.

Développement économique local

• Le développement économique doit être axé sur la qualité de vie, de l’infrastructure et de la main-d’œuvre.
• Il faut avoir accès aux services à large bande pour accéder aux marchés.
• Nous devons appuyer les entreprises existantes dans nos collectivités. Il ne sert à rien de créer une entreprise si nous en perdons deux dans le processus.
• La planification actuelle de la relève est soit axée sur les biens immobiliers (surtout l’agriculture), soit axée sur les familles. Nous devons élargir cette portée pour tenir compte des immigrants investisseurs et des autres entrepreneurs potentiels. L’immigration des investisseurs et des travailleurs représente un potentiel énorme pour le Canada.
• Les promoteurs économiques ont réussi à communiquer avec des immigrants potentiels qui possèdent des renseignements concrets sur les occasions d’affaires et qui ont posé des questions sur le déménagement au Canada. Il faut créer des liens entre les propriétaires d’entreprises qui prennent leur retraite et les investisseurs immigrants potentiels.
• SuccessionMatching.com est une organisation d’aide à l’investissement à l’échelle de l’Amérique du Nord.
• Nous devons associer les chaînes de valeur des grappes aux marchés locaux et aux entreprises. Les possibilités qui existent pour créer des grappes sont souvent trop générales pour que les entreprises locales puissent reconnaître leur potentiel éventuel. Il arrive souvent qu’on sache très peu de choses sur la façon dont les entreprises locales doivent aborder ces possibilités ou investir dans celles-ci.
• Très peu d’entreprises canadiennes exportent relativement aux entreprises dans la plupart des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques. De plus, celles qui exportent principalement envisagent d’exporter aux États-Unis et elles hésitent à s’aventurer au-delà.
• De nombreuses petites entreprises canadiennes sont à l’aise avec leur taille et hésitent à poursuivre des occasions de croissance. Certaines entreprises croient que l’exportation est au-delà de leur capacité. Cela fait partie de la culture de la propriété des petites entreprises de l’Ouest canadien. Nous devons encourager et aider les propriétaires des petites entreprises à envisager des solutions de rechange.

Autres commentaires

• La diversification de l’économie est importante, mais nous devons l’équilibrer avec le potentiel économique du secteur de l’énergie.
• Le projet Énergie Est et les pipelines doivent demeurer une priorité nationale.