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Aide-mémoire pour la discussion de groupe

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L'animation d'une discussion de groupe consiste à aider les participants à communiquer et à faire part de leurs idées, de leur expérience et de leur expertise ainsi qu'à encourager l'échange d'idées.

Cliquez sur les sujets ci-dessous pour prendre connaissance de tout ce dont vous avez besoin pour animer votre propre discussion :


Éléments à prendre en considération pour une discussion de groupe

Quelles sont les étapes pour diriger une discussion de groupe?

  1. Permettre à tous les participants de se présenter.
  2. Établir les règles de base.
  3. Expliquer le sujet.
  4. Poser des questions ouvertes et des questions de suivi au besoin.
  5. Faire avancer et conclure la discussion au besoin.
  6. Veiller à ce que tous les participants aient l'occasion de fournir une rétroaction.
  7. Atténuer les conflits au besoin.
  8. Fournir des réponses à toutes les questions et soumettre les réponses (voir le Guide de soumission)

 

Exemples de valeurs opérationnelles :

  • Gérer le temps.
  • Minimiser les distractions.
  • Nous parlons pour nous-mêmes (non au « nous », seulement au « je »); si nous parlons au nom d'une organisation, nous devons alors veiller à communiquer cette information au groupe.
  • Le respect est à la base de notre discussion.
  • Nous pouvons respectueusement exprimer notre désaccord; il n'est pas nécessaire d'atteindre un consensus.

Aspects logistiques

Voici quelques aspects importants à prendre en considération pour animer une séance de mobilisation constructive :

Durée

La durée de chaque séance de mobilisation variera en fonction du nombre de participants. Veuillez prévoir de trois à cinq minutes par personne, par question.

Participants

Une discussion faisant intervenir de cinq à dix personnes est ce qui fonctionne le mieux. Les plus grands groupes peuvent être divisés en petits groupes pour la discussion, puis se réunir de nouveau pour faire état de leurs observations.

Documents et équipement

De quels documents avez-vous besoin?

1) Questions directrices

  Script de l'animateur. Un contexte supplémentaire pour aider à centrer la discussion se trouve dans le document de mobilisation.

2) Fournitures et équipement :

Que vous choisissiez de mener la discussion dans un format traditionnel ou d'intégrer de nouvelles technologies, la rétroaction des participants est l'élément le plus important.

Sélectionnez les fournitures et l'équipement qui conviennent le mieux à votre discussion de groupe.

  Montre ou horloge
  Tableau-papier, tableau noir, tableau blanc, papier
  Papillon adhésif
  Chevalet, papier pour chevalet
  Stylos, marqueurs ou tout autre instrument pour écrire
  Appareils électroniques (ordinateur portatif, téléphone mobile, magnétoscope ou appareil-photo)
  Liste de participants (pour l'animateur seulement)
  Insignes nominatifs d'identification

3) Installation :

  Chaises
  Tables
  Rafraîchissements (facultatif)


Script de l'animateur

Ce discours d'ouverture de l'animateur aidera à orienter la discussion de groupe en énonçant les sujets et les questions de la séance. Veuillez adapter le discours d'ouverture pour qu'il reflète le ton personnel et la voix de l'animateur.

Introduction (2 mins)

brise-glace

Qu'aimez-vous le plus à propos de l'Ouest canadien?
Réponse :

Questions de discussion

1) À quoi ressemblera une économie de l'Ouest canadien plus solide dans dix ans?

CONTEXTE : Le solide rendement de l'Ouest canadien sur le plan économique au cours de la plupart des vingt dernières années a contribué à stimuler la croissance à l'échelon national, mais on peut s'attendre à un ralentissement de la croissance puisque la région doit relever des défis importants, y compris :

  • des bouleversements technologiques posant des risques aux entreprises et aux travailleurs;
  • une participation économique plus faible de la part des peuples autochtones et d'autres groupes;
  • les prix moins élevés des ressources naturelles, combinés à des congestions dans le transport et à la nécessité de pratiques viables;
  • les entreprises qui doivent avoir accès à des gens de talent et à des travailleurs compétents;
  • une émergence d'obstacles commerciaux avec des partenaires traditionnels.

Les façons dont les Canadiens de l'Ouest répondront à ces défis contribueront à façonner notre future prospérité.

RÉPLIQUE : Dans dix ans, à quoi ressemblera un Ouest canadien plus solide pour vous? Comment accroîtrons-nous notre participation à l'économie mondiale? Comment pouvons-nous continuer à faire croître une économie fondée sur le savoir? Comment partageons-nous la prospérité avec l'ensemble des Canadiens de l'Ouest?

2) Quelles sont les meilleures façons de stimuler une nouvelle croissance dans l'Ouest canadien?

CONTEXTE : Toute une gamme de politiques, de programmes et d'outils existent pour aider les Canadiens de l'Ouest à poursuivre de nouvelles possibilités de croissance, notamment :

  • faire croître des industries émergentes et transformer des secteurs traditionnels;
  • diversifier les exportations et saisir la demande croissante provenant des marchés émergents;
  • rendre les petites entreprises plus compétitives et les aider à gravir les échelons;
  • accroître les possibilités d'entrepreneuriat des peuples autochtones, des femmes et des jeunes;
  • contribuer à la conception de produits et services novateurs et à leur commercialisation;
  • munir les Canadiens de l'Ouest des compétences dont ils ont besoin dans le contexte de la nouvelle économie.

RÉPLIQUE : Convenez-vous que ces domaines sont essentiels pour stimuler une nouvelle croissance? Que devons-nous accomplir pour y parvenir? Un accroissement de la collaboration entre les partenaires pourrait-il s'avérer utile?

3) Qu'est-ce qui permettra à l'économie autochtone de continuer à croître?

CONTEXTE : L'Ouest canadien abrite une population jeune et diversifiée, dont 55 % des Autochtones canadiens. On estime que l'économie autochtone se chiffrait à environ 30 milliards de dollars en 2016, et celle-ci croît rapidement; toutefois, le taux de chômage parmi les peuples autochtones est deux fois plus élevé que la moyenne régionale, et celui des communautés autochtones vivant dans les réserves est encore plus élevé.

Les données sur les entreprises autochtones demeurent limitées, mais semblent indiquer une possibilité de croissance :

  • 2 % des PME canadiennes appartiennent à des Autochtones, mais ce pourcentage ne comprend pas les entreprises non constituées ou situées dans les réserves;
  • le travail autonome chez les Autochtones a augmenté de 15,6 % entre 2006 et 2011, alors que le taux global du Canada a chuté de 4,4 %;
  • 6,3 % des Autochtones sont travailleurs autonomes, comparativement à 10,7 % de l'ensemble de la population active.

Les recherches démontrent que les entrepreneurs autochtones sont motivés par un désir d'innover, de développer et de tirer profit de leur entreprise, mais ils font également face à des défis particuliers qui les limitent dans leur croissance et leur développement, y compris l'accès à du financement, à de la formation et à la technologie.

RÉPLIQUE : Comment les entreprises dirigées par des Autochtones peuvent-elles maintenir leur croissance et leur prospérité? Comment les services gouvernementaux peuvent-ils être améliorés pour les entrepreneurs et les entreprises autochtones?

4) Comment pouvons-nous améliorer la participation économique dans l'Ouest des groupes sous-représentés (notamment les femmes, les jeunes et les nouveaux immigrants)?

CONTEXTE : Les gouvernements reconnaissent que pour créer une économie avantageuse pour tous, il faut mettre l'accent sur la diversité et l'inclusion. La participation pleine et égale des femmes, des jeunes et des nouveaux immigrants à l'économie est essentielle à la compétitivité et à la prospérité futures du Canada.

Les statistiques témoignent de quelques-uns des défis que rencontrent les femmes entrepreneurs et les entreprises dirigées par des femmes. Par exemple :

  • moins de 16 % de toutes les entreprises appartiennent à des femmes;
  • 10 % des entreprises à forte croissance appartiennent à des femmes;
  • environ 8 % des entreprises appartenant à des femmes ont des activités d'exportation (comparativement à 12 % pour l'ensemble des PME);
  • 15 % des postes de DG sont occupés par des femmes.

Un autre obstacle que rencontrent les entreprises dirigées par des femmes est l'accès aux capitaux. Selon des données récentes, les femmes entrepreneurs ont moins tendance à chercher du financement sous forme d'emprunts et de capitaux propres, et sont plus susceptibles d'être rejetées ou de recevoir moins d'argent lorsqu'elles font des démarches en ce sens.

Les jeunes ont de la difficulté à trouver un emploi et à établir une entreprise. Par exemple :

  • 64 % des jeunes (de 15 à 24 ans), soit travaillent, soient sont à la recherche d'emploi, comparativement à 87 % des adultes (de 25 à 54 ans);
  • la part de jeunes qui travaillent à temps partiel et qui occupent des postes temporaires continue d'augmenter;
  • un plus grand nombre de jeunes poursuivent des études universitaires, mais 17 % des jeunes diplômés affirment être surqualifiés pour leur emploi;
  • 3,6 % des jeunes sont travailleurs autonomes, et il est deux fois plus probable qu'une fois adultes, ils quittent l'entrepreneuriat.

En moyenne, les immigrants ayant obtenu le droit d'établissement sont aux prises avec des difficultés économiques, y compris :

  • un taux de chômage plus élevé (7,4 % comparativement à 6,6 % chez les Canadiens de souche);
  • des taux de participation moins élevés, ce qui semble indiquer des conditions décourageantes pendant la recherche d'emploi;
  • des revenus médians moins élevés (y compris un écart de 39 % chez les diplômés universitaires ayant étudié à l'étranger);
  • une plus petite part d'immigrants sont travailleurs autonomes en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba, contrastant avec le taux plus élevé de travailleurs autonomes immigrants dans le reste de Canada.

RÉPLIQUE : Quelle est la meilleure approche pour refermer les écarts du marché du travail et appuyer les possibilités d'affaires s'offrant aux femmes, aux jeunes et aux nouveaux immigrants?

5) Comment les gouvernements, l'industrie et les Canadiens de l'Ouest peuvent-ils collaborer pour faire croître l'économie régionale?

CONTEXTE : Les gouvernements, les collectivités, les entreprises et les particuliers s'attaquent déjà à bon nombre des défis économiques auxquels ils font face, tout en travaillant sur de nouvelles possibilités économiques pour l'Ouest canadien. Toutefois, l'accroissement de la collaboration entre ces groupes centrera les ressources et mènera à des solutions créatives.

Cette mobilisation aidera le gouvernement du Canada à dresser la liste des priorités communes en matière de croissance économique. Ce n'est pas tant de savoir qui apporte des solutions qui intéresse les Canadiens de l'Ouest, mais plutôt que celles-ci soient facile d'accès et efficaces.

Une nouvelle Stratégie de croissance de l'Ouest canadien doit également comprendre des liens avec des partenaires régionaux et locaux, tels que des entreprises, le secteur industriel, le milieu universitaire, les peuples autochtones et les divers ordres de gouvernement.

RÉPLIQUE : Comment pouvons-nous tous mieux unir nos efforts pour obtenir des résultats pour l'Ouest canadien? Existe-t-il des modèles ou des relations fructueuses que vous pourriez citer?

Conclusion

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