30 octobre 2018 - Vancouver (Colombie-Britannique)
Date: 30 octobre 2018
Location: Vancouver (Colombie-Britannique)
Participants
Organisations | |||
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1. | Lesley Esford, LifeSciences BC | 2. | Ken Armour, Bureau du commissaire de l'innovation |
3. | Brent Mainprize, Université de Victoria | 4. | Prem Gill, Creative BC |
5. | Kim Baird, Kim Baird Consulting | 6. | Greg D'Avignon, Business Council of BC |
7. | Denise Williams, Conseil de la technologie des Premières Nations |
Membres de DEO présents | |||
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1. | Gerry Salembier | 2. | Raveena Sidhu |
3. | Elaina Liang |
Q1) À quoi ressemblera une économie de l'Ouest canadien plus solide dans dix ans?
- Reconnaît pourquoi il y a un désintérêt des Autochtones, mais la réconciliation se fait dans tous les secteurs
- Nous parlons constamment des technologies comme étant verticales, mais elles sont horizontales.
- Obstacles (politique) : le régime fiscal est ancré dans les années 1940, mais nous sommes dans une économie numérique
- Modèle fiscal de la politique d'innovation
- Nexus : approche de règlements comme Nexus.
- Possibilité : Réussir à sortir les gouvernements de la gestion des risques pour qu'ils fassent plutôt la gestion de données :
- Données sur le réseau local disponibles à RNCan — si nous pouvions fusionner ces données et permettre aux communautés autochtones d'en être propriétaires, on pourrait gérer le risque.
- Cela permettrait d'acheter la base de données pour bâtir un projet. Les communautés autochtones pourraient profiter de cette source de revenus.
- Les exportations de marchandises proviennent des ressources naturelles, et cela ne changera pas bientôt. Il faut en tirer profit. Besoin d'un cycle plus court pour le développement des produits.
- L'année prochaine, nous allons dépenser 563 milliards de dollars en Colombie-Britannique pour les soins de santé. Nous pourrions être un centre mondial de diagnostic.
- Obstacle : taux d'imposition des petites entreprises
- Son expérience des données est axée sur la protection des données et leur stockage.
- Au cours des 10 prochaines années, d'énormes changements devront être apportés aux systèmes. Par exemple, nous passons de périodes d'abondance à périodes de famine en raison du cycle électoral fixe.
- Incapacité de soumissionner pour des projets complexes. Le gouvernement peut apporter des changements en matière d'approvisionnement. Il y a de nombreux exemples d'entreprises qui réussissent.
- L'industrie cinématographique connaît beaucoup de succès ici, mais la majorité du travail est du côté des services. La propriété intellectuelle n'est pas détenue ici. Manque de diversité (Autochtones et minorités visibles). Netflix crée du contenu, mais a une vision mondiale. Nous avons les compétences et le talent nécessaires pour produire du contenu de classe mondiale, mais la propriété intellectuelle n'est pas détenue ici. Nous devons y penser à mesure que le marché mondial augmente. Les investissements dans le développement de la propriété intellectuelle pourraient cesser au cours des 10 prochaines années. Nous avons aussi une main-d'œuvre vieillissante. Nous avons besoin de jeunes pour ouvrir la voie.
- Le succès est défini comme percer à l'échelle mondiale. C'est une exportation, mais c'est un produit numérique.
- La décision de Sony Imageworks de déménager ici était fondée sur des incitatifs fiscaux. L'entreprise emploie de 500 à 800 personnes. Sony impartit ses services à de plus petites entreprises. Celles d'ici travaillent à de nouveaux films.
- La Motion Pictures Ind'y Association a tenu un salon de l'emploi. Des autobus sont venus de Maple Ridge. Certaines de ces activités sont organisées pour permettre aux élèves de 10e et 11e année de comprendre où se trouvent les emplois et de les faire venir de partout dans la province.
- Trop d'emplois quittent la province. 35 milliards de dollars de dépenses en éducation. Programme de médailles AT&T : vous voulez un emploi à vie chez AT&T. C'est un programme d'accréditation. Il faut trouver des façons de mieux intégrer les études à l'industrie.
- Don Wright a présenté un exposé au CFCB il y a quelques semaines. Il est d'avis que notre système d'éducation est désuet. Nous devons adopter une approche modulaire. Nous avons besoin d'un système d'éducation qui permet aux gens d'aller et venir plus souvent.
- Parc de logements. Nous nous contentons de demi-mesures du côté de l'offre. Il faut utiliser les leviers fédéraux (p. ex. transport en commun, logement) et voir cela comme une grande région au lieu de 21 sous-groupes. Autrement, il ne sera pas possible d'attirer des talents. Les entreprises n'investissent pas de capitaux ici, car elles ne peuvent pas fournir de logements. Tout le monde essaie de trouver un coupable, mais nous ne travaillons pas d'une façon logique.
- Le lien avec le transport en commun est essentiel. Les gens vivent à l'extérieur de Vancouver.
- L'Agence du revenu du Canada fait presque du harcèlement fiscal auprès des entreprises qui s'installent ici. C'est un problème, car la productivité dépend de celles-ci.
- La compétitivité sur la scène mondiale et la productivité dépendront des talents de haut niveau qui viendront ici. Notre système d'éducation ne crée pas des gens prêts à fonctionner immédiatement. Les personnes handicapées et les femmes sont toujours regroupées dans la catégorie des gens en « recherche d'équité ». On espère qu'au fur et à mesure que la situation évoluera, les groupes en recherche d'équité profiteront de retombées. Mais nous devons avoir des intentions claires. Les politiques d'inclusivité ne permettront peut-être pas de régler ce problème.
- La formation en entrepreneuriat peut aider ces groupes en quête d'équité.
- Le National Consortium of Economic Development de l'Université de Victoria (programmes de commerce et de droit) aide les communautés autochtones. Miles Richardson (directeur) et John Burroughs. L'infrastructure semble se développer plus rapidement que la capacité. Cela réduit l'écart en matière d'infrastructure, mais l'écart de capacité se creuse. Travaille dans 70 communautés, a formé 23 cohortes au cours des 11 dernières années. Un projet a été réalisé à Prince Rupert. La Nation haïda a une société prospère dont les profits reviennent à la Nation, mais elle veut ajouter des Autochtones à sa propre chaîne d'approvisionnement. Nous voulons cibler les secteurs où le taux de chômage est élevé. Il faut le faire en temps opportun afin d'obtenir de bons résultats à l'avenir. Autres possibilités : économie créative. DEO a financé le programme d'entrepreneuriat autochtone pour enseigner aux artistes comment adopter des pratiques commerciales efficaces. Tellement de potentiel inexploité pour l'art autochtone.
- Le projet conjoint de Creative BC/Emily Carr a été financé par DEO. Il faudrait renforcer l'élément du récit dans le secteur créatif. Comment pouvons-nous travailler avec d'autres nations? Il y a des investissements, mais pas du côté de la création. Il serait bon d'en avoir.
- Les collectivités rurales et éloignées bénéficient d'une formation en entrepreneuriat. L'âge moyen des diplômés est la fin de la trentaine ou le début de la quarantaine, et 75 % sont des Autochtones (lorsque les programmes sont offerts dans les communautés). En général, dans les programmes de la maternelle à la 12e année, nous ne faisons pas du bon travail sur le plan des idées. Définition de l'entrepreneuriat dans les communautés autochtones — l'intérêt n'est pas le même que dans le contexte occidental.
- L'accent sur l'entrepreneuriat peut devenir un sujet politique. À certains égards, la concurrence est un succès. Cependant, cela ne favorise pas la croissance pour tout le monde.
- Par l'entremise de la Table des champions, on a lancé le programme Indigenous Intern Leadership à l'intention des personnes d'environ 35 ans et moins. Les entreprises embaucheront un Autochtone ayant un diplôme d'études postsecondaires, collégiales ou de formation dans les métiers pour jouer un rôle au sein de la collectivité. L'Université de l'Île de Vancouver est le bureau central pour ce programme auprès des établissements universitaires.
- Le taux d'obtention du diplôme d'études secondaires était de 52 % dans les années 1980, et il est maintenant passé à 63 %. Jeunes entreprises a de bons programmes, mais il faudrait en élargir la portée. Ne pas miser sur un modèle descendant, mais demander la participation des membres de la collectivité. La mise en œuvre est peu coûteuse.
- Possibilité : consacrer du temps à des activités de diligence raisonnable en matière d'éducation, que ce soit dans l'entrepreneuriat ou dans d'autres domaines. De cette façon, c'est localisé et on obtient de meilleurs résultats. Il est important de penser les choses de cette façon.
- Notre productivité est particulièrement faible. Jusqu'en 2007, il fallait une génération pour doubler votre revenu. Aujourd'hui, il en faut quatre à cinq, seulement 10 ans plus tard. Cela est dû à un manque de productivité. Comment pouvons-nous stimuler la productivité à l'avenir? Les Français travaillent 23 % moins que nous, mais ont une meilleure productivité. Le gouvernement doit se concentrer sur les incitatifs et les conditions nécessaires à l'amélioration de la productivité. Laissons les gens se débattre dans le « bac à sable » réglementaire pour voir ce qui fonctionne. Les salaires en Colombie-Britannique stagnent depuis 1991. S'applique aux communautés autochtones et non autochtones.
- Beaucoup de travail s'est fait à ce sujet en Europe (p. ex. en Suède) en se fondant en partie sur un filet de sécurité sociale.
- Lorsqu'elle a participé à la supergrappe numérique, cela ne comprenait pas la santé. Pour progresser, nous devons cesser de voir la santé comme un centre de coûts, mais plutôt comme un moteur économique (p. ex. santé de précision).
- Nous faisons un travail phénoménal en recherche et développement dans les universités. Nous sommes toutefois lents à entamer la commercialisation. Vancouver et la Colombie-Britannique ont l'un des plus grands centres de données sur le cœur, les poumons et les tissus (p. ex. par IRM). On a trouvé une méthode pour progresser(?), mais il faut trop de temps pour mener des consultations auprès des intervenants ici. Les essais ont plutôt été déplacés aux États-Unis. Le résultat sera probablement racheté par le Canada à un taux beaucoup plus élevé.
Thème no 1 : Possibilités liées à la PI et à la santé de précision
- L’industrie cinématographique connaît beaucoup de succès en Colombie-Britannique, mais la majorité du travail du travail est du côté des services. La propriété intellectuelle (PI) n’est pas détenue ici.
- Nous avons les compétences et le talent nécessaires pour produire du contenu de classe mondiale, mais la propriété intellectuelle n’est pas détenue ici. Nous devons y penser à mesure que le marché mondial augmente. Les possibilités d’investissement dans la PI pourraient disparaître au cours des 10 prochaines années.
- Il y a d’importantes possibilités de développement du secteur de la santé de précision en Colombie-Britannique, mais pour progresser, nous devons cesser de voir la santé comme un centre de coûts, mais plutôt comme un moteur économique.
Thème no 2 : Acquisition de compétences, formation et attraction de talents
- Le vice-premier ministre a récemment fait remarquer que notre système d’éducation est désuet. Nous devons adopter une approche modulaire qui permet aux gens d’aller et de venir plus souvent dans le système d’éducation.
- L’Université de l’Île de Vancouver a lancé un programme de leadership pour les stagiaires autochtones, dans le cadre duquel les entreprises embauchent des diplômés autochtones pour jouer des rôles dans la collectivité. Cela montre bien comment l’Université de l’Île de Vancouver sert de bureau central pour plusieurs établissements universitaires.
- Nous devons utiliser les leviers fédéraux (p. ex. transport en commun, logement) et considérer la Colombie-Britannique comme une grande région au lieu de 21 sous-groupes. Autrement, il ne sera pas possible d’attirer des talents. À l’heure actuelle, les entreprises n’investissent pas ici parce qu’elles n’ont pas les moyens de fournir des logements.
Thème no 3 : Défis liés à la productivité
- Notre productivité est particulièrement faible. Jusqu’en 2007, il fallait une génération pour doubler son revenu. À peine 10 ans plus tard, il en faut maintenant de quatre à cinq. Cela est dû à un manque de productivité.
- Comment pouvons-nous stimuler la productivité à l’avenir? Les Français travaillent 23 % moins que nous, mais ont une meilleure productivité. Le gouvernement doit se concentrer sur les incitatifs et les conditions nécessaires à l’amélioration de la productivité.
Q2) Quelles sont les meilleures façons de stimuler une nouvelle croissance dans l'Ouest canadien?
- Nous examinons comment élaborer un plan d'entreprise pour Vancouver. Il est encore difficile pour les entrepreneurs de la Colombie-Britannique d'obtenir des capitaux. C'est particulièrement difficile pour les femmes. On espère voir un accès différent au capital dans 10 ans. La Vancouver Economic Commission possède un programme de mentorat en immobilisations qui donne accès à de gros clients (les étudiants du programme peuvent ensuite utiliser cette expérience sur leur CV). Désire inclure la formation et le mentorat. Nous obtenons de bons résultats du côté des investisseurs providentiels, mais nous ne sommes pas une culture d'entreprise.
- Maintenant, l'accès au talent semble être une priorité pour tout le monde.
- Nous avons la connectivité dans les petites régions, mais nous devons aider les gens à l'utiliser. Les régions peuvent-elles agir comme des centres éloignés pour le Grand Vancouver, pour permettre aux personnes de travailler dans les petites régions? Cela permettrait aux entreprises d'embaucher à l'extérieur.
- Rossland est un bon exemple. Un grand nombre de codeurs et de développeurs y travaillent, puis viennent à Vancouver au besoin. Si nous avons une connectivité et un énorme bassin de talents, cela devient un argument convaincant pour que le secteur de la technologie ouvre des bureaux ailleurs en Colombie-Britannique.
- Lorsque vous essayez de convaincre les entreprises de prendre de l'expansion, vous devez trouver un moyen de faire en sorte que les gens puissent travailler avec d'autres groupes. Besoin d'envisager l'attraction de talents d'une façon différente (p. ex. ailleurs).
- Il y a un manque d'investissement dans le talent en Colombie-Britannique. Il n'y a pas un manque de talent.
- Nous n'avons pas l'expertise mondiale nécessaire ici pour faire croître les entreprises. C'est un problème endémique dans la plupart des secteurs technologiques. D'autres grandes villes ont des grappes importantes sur lesquelles s'appuyer (p. ex. New York, Carnegie Mellon).
- L'initiative À nous le podium (projet d'expansion d'entreprise) sera au centre du prochain budget.
Thème no 1 : Tirer parti de la connectivité
- Les régions peuvent-elles agir comme des centres éloignés pour le Grand Vancouver, pour permettre aux personnes de travailler dans les petites régions? Cela permettrait aux entreprises d’embaucher à l’extérieur.
- Rossland est un bon exemple. Un grand nombre de codeurs et de développeurs y travaillent, puis viennent à Vancouver au besoin. Si nous avons une connectivité et un énorme bassin de talents, cela devient un argument convaincant pour que le secteur de la technologie ouvre des bureaux ailleurs en Colombie-Britannique.
Thème no 2 : Défis liés à l’intensification
- Nous devons envisager différemment l’attraction des talents. Lorsque vous essayez de convaincre les entreprises d’intensifier leurs activités, vous devez trouver un moyen de faire en sorte que les gens puissent travailler différemment (p. ex. les travailleurs pourraient être situés ailleurs).
- La Colombie-Britannique ne manque pas de talents. Il y a un manque d’investissement dans le talent.
- Nous n’avons pas l’expertise mondiale nécessaire pour faire croître les entreprises. C’est un problème endémique dans la plupart des secteurs technologiques.
Q3) Qu'est-ce qui permettra à l'économie autochtone de continuer à croître?
- Les problèmes de connectivité peuvent nuire aux Premières Nations, mais on ne les a pas incluses dans la conversation.
- Il faut discuter de l'abordabilité. Telus a besoin de 9 M$ ou plus par année pour la connectivité. AANC ne paie pas pour cela, ce qui a des répercussions sur l'abordabilité et la croissance économique.
- Comment relever ces défis? il faut développer le talent et la demande. Il faut plus de Premières Nations pour défendre cette cause. Nos gens doivent apprendre à être concurrentiels dans ce secteur.
- La question des données est difficile. Où investir et comment établir une vision pour l'avenir?
- Il semble que les Premières Nations sont enfin outillées pour participer à l'extraction des ressources traditionnelles. Il y a des lacunes dans les compétences des Premières Nations, car personne ne voit à quel point l'innovation sera perturbatrice. Élément fondamental important : comment les Premières Nations peuvent s'organiser. L'écart qui empêche les Premières Nations de participer s'agrandit, surtout dans les régions rurales de la Colombie-Britannique. Comment être agile dans un paysage en évolution? DEO est agile.
- C'est un milieu assez fermé. On a constaté que la participation des Autochtones aux activités était utile. Comment apprenez-vous le système et qui sont les influenceurs? C'est une énorme carte du pouvoir, et à moins de savoir ce que l'on fait, on court à droite et à gauche. Il faut comprendre comment tirer parti des occasions et comment être convaincant.
- Nous perdons de jeunes femmes autochtones parce qu'elles ne veulent pas avoir à éduquer les gens sur les questions autochtones. Inclusion dans quoi? Nous ne sommes pas certains de vouloir être inclus. Vancouver Foundation Level Program — Comment amener les nouveaux arrivants au Canada, les Autochtones et les jeunes à s'intéresser à la façon d'avancer? Si nous voulons que les choses bougent sur les questions relatives aux Autochtones, il faut une meilleure représentation au sein des conseils d'administration (une personne, ce n'est pas suffisant, c'est symbolique).
- Défi à relever : les conseils doivent eux-mêmes suivre une formation sur la gouvernance afin de comprendre qu'ils s'orientent vers une vision commune des enjeux liés aux Autochtones. Ne relève pas seulement du représentant autochtone.
- Les gens doivent être sensibles à la façon dont chacun communique (hommes qui parlent en même temps que les femmes).
Thème no 1 : Connectivité
- Nous devons discuter de l’abordabilité de la connectivité dans les collectivités autochtones. La connectivité coûte environ 9 millions de dollars ou plus par année dans les collectivités autochtones, mais AANC ne couvre pas ce coût. C’est malheureux parce que la connectivité a un impact sur la croissance économique de ces communautés.
- Pour relever ce défi, il faut développer le talent et la demande. Les communautés autochtones doivent apprendre à être concurrentielles dans ce domaine.
Thème no 2 : Représentation au sein des conseils d’administration
- Si nous voulons que les choses changent sur les questions relatives aux Autochtones, il nous faut une meilleure représentation au sein des conseils d’administration. Un membre autochtone n’est pas suffisant, c’est « symbolique ».
- Nous perdons de jeunes femmes autochtones parce qu’elles ne veulent pas avoir à éduquer les gens sur les questions autochtones (une grande responsabilité, habituellement confiée à une seule femme).
- Le monde des affaires est un milieu assez fermé, et apprendre à connaître le système et les influenceurs est un long processus. Il faut comprendre comment tirer parti des occasions et comment être convaincant.
Q4) Comment pouvons-nous améliorer la participation économique dans l'Ouest des groupes sous-représentés (notamment les femmes, les jeunes et les nouveaux immigrants)?
- Une grande partie du travail que nous faisons aujourd'hui consiste à offrir des possibilités aux jeunes. Nous n'incluons sans doute pas les jeunes autant que nous le devrions. Nous devrions investir le plus tôt possible dans l'éducation et l'attachement des jeunes.
- Les enseignants disent qu'il faut accrocher les jeunes avant qu'ils arrivent en 10e année. En 12e année, c'est trop tard.
- Tant qu'il n'y aura pas plus de femmes au sein des conseils d'administration, il nous faudra d'autres modèles, comme des quotas de femmes. Cela fait partie intégrante de la création de l'économie. Il faut comprendre que c'est une chose à laquelle il faut aspirer. Il faut augmenter le nombre de femmes dans les rangs.
- Le Vancouver Sun a publié un article sur Life Sciences. Assez bon équilibre entre les sexes à Vancouver, contrairement à d'autres régions, mais il y a un manque d'équilibre entre les sexes au Conseil d'administration.
- Lorsque les femmes occupent des postes aux échelons supérieurs les plus élevés, elles ne bénéficient pas du même appui que les hommes auprès des actionnaires. Il faut donc beaucoup de force pour rester en poste. Les femmes se battent constamment pour conserver leur rôle et leur position de pouvoir. Il est facile pour les groupes de miner leur travail (mettre l'accent sur le maintien en poste et pas seulement sur la nomination).
Thème no 1 : Investir dans les jeunes
- Nous n’incluons sans doute pas les jeunes autant que nous le devrions. Nous devrions investir le plus tôt possible dans l’éducation et l’attachement des jeunes.
- Les enseignants disent qu’il faut accrocher les jeunes avant qu’ils arrivent en 10e année. En 12e année, c’est trop tard.
Thème no 2 : Femmes au sein des conseils d’administration
- Tant qu’il n’y aura pas plus de femmes au sein des conseils d’administration, il nous faudra d’autres modèles, comme des quotas. Cela fait partie intégrante de la création de l’économie, et nous devons comprendre que c’est une chose à laquelle il faut aspirer.
- Lorsque les femmes occupent des postes aux échelons les plus élevés, elles ne bénéficient pas du même appui que les hommes auprès des actionnaires. Cela signifie que les femmes ont besoin de beaucoup de force pour rester à leur poste, et elles se battent constamment pour conserver leurs rôles et leurs positions de pouvoir. Il faut mettre l’accent sur le maintien en poste et pas seulement sur la nomination.
Q5) Comment les gouvernements, l'industrie et les Canadiens de l'Ouest peuvent-ils collaborer pour faire croître l'économie régionale?
- Le Canada réussit bien à réunir des groupes et à trouver des solutions. La Stratégie de croissance de l'Ouest canadien (SCOC) a rassemblé des gens, mais elle se terminera et il faudra trouver une autre stratégie. Le gouvernement de la Colombie-Britannique élaborera également sa propre stratégie. Nous devrions trouver des tribunes pour préparer les choses ensemble, réunir régulièrement les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux avec les dirigeants de l'industrie, pour un dialogue continu.
- (Semblable au commentaire final d'hier de Jonathan au sujet du gouvernement fédéral en tant que rassembleur).
- Il y a peut-être des nuances, mais c'est une approche globale.
- Quelles sont les premières mesures que vous prenez lorsque vous voulez la diversité? Comment réunir les cadres stratégiques? Les règles du jeu ne sont pas les mêmes entre les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux. Il faut faire référence aux lettres de mandat et aux objectifs stratégiques pour justifier l'obtention de financement. Il existe des tensions entre l'inclusivité, la diversité et la productivité, mais personne n'aime en parler.
- Défi : la province réussit encore bien sur le plan économique. La croissance du PIB commence à diminuer. Il incombe aux fonctionnaires et aux entreprises de raconter une histoire qui trouve un écho. La question de la productivité doit être plus réelle pour les politiciens. Parler aux politiciens en termes de « croissance du niveau de vie ».
- Le gouvernement fédéral a annoncé des examens réglementaires exhaustifs. Dans 10 ans, les peuples autochtones et le secteur privé se réuniront pour faire avancer les choses.
Thème no 1 : Le gouvernement fédéral comme rassembleur
- Le Canada réussit bien à réunir des groupes et à trouver des solutions.
- Nous devrions trouver des façons d’élaborer des initiatives ensemble (gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux, de concert avec les chefs de file de l’industrie) de façon régulière, en vue de maintenir un dialogue continu.
Thème no 2 : Scénario de productivité
- Bien que la province se porte bien sur le plan économique, la croissance du PIB commence à diminuer. Il incombe aux fonctionnaires et aux entreprises de raconter une histoire qui trouve un écho auprès du public.
- Ce scénario de productivité doit être plus réel pour les politiciens. Nous devrions plutôt parler aux politiciens de la croissance du niveau de vie.
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